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 Les tourments d'une vie

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Natsuki
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MessageSujet: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyJeu 1 Juin - 20:43

je tien a précisé que les noms on été choisit bien avant que je lise Angel santuary, toute ressemblance est donc totalement fortuite

Les tourments d'une vie

1er septembre, rentrée scolaire, nouvelles classes, nouveaux visages, nouveaux professeurs et pour certain, nouvelle école. C’était le cas pour Sariel Orbe.

Sariel… sa mère l’avait baptisé du nom d’un des sept archanges espérant qu’il le protègerait de son père. Cette homme était le président directeur général d’une des plus grande entreprise d’informatique du pays. Ce poste lui causait beaucoup de stresse et pour échapper à toutes ses contraintes, il s’était perdu dans l’alcoolisme. Malheureusement pour sa famille, il avait l’alcool mauvais et sous son emprise il devenait violent et battait sa femme. Après la naissance de son fils, il changea de cible et jeta son dévolu sur Sariel. Sa mère, Sonia, observait en silence, dans un coin, son mari battre son seul enfant, terrifiée, sans oser intervenir de peur de prendre la place de son fils et de s’attirer les foudre de l’homme qu’elle avait jadis aimé. Pour ce faire pardonner, elle offrait à Sariel tout ce qui lui faisait plaisir. Dans les première année, il ne demandait que des peluches ou des jouets mais à l’âge de 8 ans, le jeune enfant se pris d’un passion sans borne pour le Japon, ses coutumes, ses habitants et sa langue, il demanda alors a sa mère de lui payer des cours de japonais. Sonia, soucieuse du lui faire plaisir, lui pris donc un professeur de japonais particulier qui venait lui donner cours à raison de 5 heures par semaine. Malgré son jeune âge, Sariel était intelligent et avait compris ce que cela comportait. Il savait qu’il n’aurait pas beaucoup de temps libres pas parce que les cours lui mangeaient toute ses heures mais surtout parce que les exercices et les préparations qu’il devrait faire pour ce cours lui prendraient beaucoup de temps.

Maintenant Sariel avait 15 ans et était presque totalement bilingue mais continuait à prendre ses cours pour se perfectionner pour, peut-être un jour, pouvoir se rendre au Japon, pays si cher à son cœur.

Au bout de 17 ans de mariage, Sonia avait fini par craquer et divorcer du tyran qu’elle avait pour mari. Durant la procédure de divorce elle avait aussi demander a avoir la garde exclusive de son fils et n’avait eu aucun mal à l’avoir. N’ayant pas les même capacité financière que son ex-mari elle du se résoudre à retirer Sariel de l’institut privée ou il étudiait et à l’inscrire dans une banal école publique.

Sariel, lui, était heureux, heureux de quitter ce père satyrique, heureux de quitter cette école au règlement trop strict mais il avait peur de ne pas être accepté, il n’avait jamais eu grande confiance en lui. Le comportement violent de son père l’avait rendu fragile psychologiquement et physiquement, il s’était toujours sentit inférieur aux autres, il n’y avait pourtant aucune raison : il avait toujours été 1er de classe sans vraiment travailler pour et son physique, bien que faible, était des plus agréable. Ses cheveux châtains retombaient par mèches devant ses yeux, yeux dont la couleur était presque irréel, angélique, ils étaient violet, en fait c’était la couleur de la pierre d’améthyste qui rappelait le plus leur couleur, son visage représentait l’image la plus pure que l’on pouvait se faire de la beauté. Et, même si il ne s’en était jamais rendu compte, toutes les filles étaient folle de lui.

La cloche sonna et les élèves se rendirent dans leur locaux après avoir consulté le panneau d’affichage qui leur indiquait dans qu’elle classe ils se trouvaient. La classe de Sariel était la 4C, ayant pour titulaire Mr Rochel, un vieux-beau de la quarantaine au chevaux légèrement grisonnant, il était aussi leur prof de français.

Sariel s’installa au bureau près de la fenêtre au deuxième rang. Il avait de cette place une vue sur la cours qui s’étendait devant l’école.

Pendant la première heure Mr Rochel les fit se présenter devant la classe. Quand se fut à son tour, Sariel cru qu’il allait s’évanouir sous le trac mais il resta maître de lui et pris un visage de marbre pour se présenter pour ne pas que le moindre élève ne remarque son trouble. La chose dont il avait le plus peur était d’être humilié en publique – son père l’ayant déjà bien trop humilié en privé – il fit donc tout ce dont il était capable de faire pour rester digne devant les 18 élèves et le professeur qui se trouvaient face à lui. Quand il eut terminé, il retourna a sa place et dirigea toute son attention sur se qu’il se trouvait derrière la vitre qui le séparait de la liberté. Le soleil brillait et inondait la classe de lumière, quelque nuages de beau temps glissaient lentement dans le ciel, les oiseaux piaillaient, un chien, errant sans doute, passa devant la grille de l’école et croisa un homme élégamment habillé. Tous hors de cette classe respiraient la liberté, Sariel aurait tout donné pour ce retrouver à la place d’un de ces oiseaux ou de ce chien. L’atmosphère de cette classe était de plus en plus oppressante, il se demandait si finalement, il était heureux d’avoir quitté son ancienne école, là au moins, il avait ses repaires, ici il était totalement perdu, l’environnement lui paraissait hostile.

La cloche sonna avertissant la fin de la première heure de cours. Mr Rochel quitta la classe après les avoir salué. Bientôt, un deuxième professeur entra dans la classe, les autres élèves semblaient l’apprécier car à son entrée des exclamation de joie se firent entendre dans la pièce.

Pour Sariel, la journée passa lentement, trop lentement. Une fois rentré chez lui, il n’avait plus qu’une envie : sortir son cours de Japonais et attendre le prof qui lui donnerait le seul cours où il se trouvait à son aise. Il pouvait parler de tout ses problèmes à Mr Takito, son professeur. Au fil des années, il en était devenu le confident et l’ami, peut-être sa nature japonaise avait-elle aidé Sariel à s’ouvrir plus facilement à lui.

Enfin l’heure de son cours arriva, le jeune garçon se pressa de faire entrer son professeur et confident dans sa chambre. Une fois qu’il eu fermé la porte il se mit à expliquer tout ce qu’il s’était passé pendant la journée, combien il s’était senti mal, le stresse qu’il avait ressentit. Takehiko – Mr Takito de son prénom – avait fait de son mieux pour le rassurer, il lui avait dit qu’au bout de quelque jours il se sentirait mieux, que c’était pareil pour tout les autres nouveaux élèves. Après quelque minutes, Sariel admit que ce que lui disait son professeur était sûrement vrai et le cours pût enfin commencer.

*****

je me demande bien pourquoi je poste ça moi Les tourments d'une vie 1061 enfin vos commentaires sont les bien venu Les tourments d'une vie Ano2

(je crois que je vais créer en endroit spécial pour les commentaire sinon on va plus s'en soritir, enfin, moi en tout cas je vais plus m'en sortir Les tourments d'une vie 1061 )
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyVen 2 Juin - 20:44

et une deuxième partie, une ! Les tourments d'une vie 1061


le lendemain, Sariel se rendit en cours beaucoup moins stressé que la veille. Quand la cloche sonna tous les élèves se rendirent dans leurs classe respectives pour y attendre leur professeur.

De matin, en 1e heure, La classe 4C avait anglais, à en croire les dires des élèves doublant ce serait Mr Wanes qui donnerait ce cours, un homme assez bien portant de la cinquantaine avec une longue barbe grise.

La prote s’ouvrit et Sariel posa son regard sur l’homme qui venait d’entrer, il en eu le souffle coupé. Au lieu de l’homme qu’il s’attendait a voir, se présentait à sa place un homme de 27 ans maximum, d’origine asiatique si on en jugeait ses yeux bridés noirs et ses cheveux d’ébène eux aussi. Mais se qui maque le plus Sariel était son extraordinaire beauté. L’homme pris soudain la parole.

- Bonjour, je suis Mr Sanada, je suis votre nouveau prof d’anglais. Mr Wanes a déménagé le mois dernier et c’est moi qui vais le remplacer. Comme vous pouvez vous en douter, je ne viens pas d’ici. Je suis originaire du Japon, j’ai déjà enseigner un an d’anglais là-bas avant de venir enseigner ici. Voilà, j’espère que tout va bien se passer entre nous.

Mr Sanada continua sur sa lancée et présenta son cours. Sariel était subjugé, il venait de Japon, il était si beau. Takehiko lui aussi était Japonais, certes, mais lui n’était pas spécialement beau, Mr Sanada, lui, était beau comme un dieu, on l’aurait croisé en rue on aurait pu parier qu’il était mannequin.

Tout le reste de la journée, Sariel pensa à son magnifique prof d’anglais.

De retour chez lui, il filla dans sa chambre pour être au calme pour faire ses exercices de japonais avant l’arrivée de son professeur mais bien vite ses pensée se tournèrent vers Mr Sanada.

Quand Mr Takito arriva, c’est la mére du jeune garçon qui vient lui ouvrir, d’habitude Sariel attendait avec impatience qu’on sonne a la porte pour aller l’ouvrir, c’est aussi elle qui le conduisit jusqu’à la porte de la chambre de son fils. Quand Takehiko rentra dans la chambre de Sariel, il le trouva la tête entre les mains, un sourire béat collé sur le visage. Le professeur pris alors la parole.

- Et bien, ça a l’air d’aller mieux à l’école.
- Ouaaaah, tu m’a fait peur ! depuis quand tu es là ? demanda Sariel.
- Oh pas très longtemps ne t’inquiète pas. Mais tu m’a l’air particulièrement heureux, remarqua Takehiko.
- Oui, aujourd’hui on a vu notre prof d’anglais, il est Japonais. Et puis, il est troooop beau, ajouta Sariel en pensée.

Après ce petit intermède, ils commencèrent le cours.

۞۞۞

Les jours suivants, Sariel attendit impatiemment chaque cours d’anglais. À chaque fois que Mr Sanada l’interrogeait, son cœur faisait un bon dans sa poitrine et son rythme cardiaque s’accélérait sans qu’il ne sache pourquoi.

Cela faisait une semaine et demi que Hiroshi Sanada avait intégré la nouvelle école dans laquelle il devait enseigner. Durant son 2e jour de travail, il avait remarqué dans la classe 4C, un élève qui semblait complètement captivé par son cours, ses yeux améthyste étaient toujours fixé droit sur lui et il semblait boire ses paroles. D’ailleurs le nom de ce garçon l’avait particulièrement marqué quand il avait lu la liste pour prendre les présences : Sariel, Sariel Orbe, un nom peu courant et si sa mémoire ne le trahissait pas, Sariel était le nom d’un ange, ou plutôt d’un archange. Ce garçon l’intriguait, malgré qu’il semble intéressé par son cours, il ne prenait aucune note. Avait-il une mémoire auditive hyper-développée ou était-il doué d’une mémoire photographique ? Non, bien sur que non, on ne voyait ça que dans les films. Enfin, il en aurait le cœur net au premier test, il saurait si il était vraiment surdoué ou si tout cela n’avait été qu’un coup de son imagination.

Hiroshi rentra chez lui épuisé, il faut dire que donner cours dans les petites classes étaient vraiment épuisant. Il avait eu droit à trois classes de première pour son après-midi, ces classes étaient particulièrement dissipées et il s’était vu forcer de donner des retenues à plusieurs élèves. Heureusement, le lendemain, il aurait une journée calme, il avait cours avec plusieurs classes de 6e et de 5e, il avait aussi cours avec la 4C, il reverrait Sariel. C’est sur cette pensée qu’il s’endormit.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyVen 2 Juin - 21:34

et de trois Les tourments d'une vie 1061

Quand Sariel se rendit en cours se matin là, il n’attendait plus qu’une chose : le cours d’anglais ou plutôt le prof d’anglais. Ces derniers temps, il était devenu de plus en plus impatient pour ce qui concernait le cours d’anglais. Le seul vue de Mr Sanada rendait sa journée agréable. Oendant le week-end et le lundi – jours ou il n’avait pas anglais – il devenait maussade, rien ne semblait l’intéresser, excepté son cours de japonais.

D’ailleur Mr Takito entendait de plus en plus son élève parler de ce merveilleux Mr Sanada et il se demandait si cet homme était aussi bien que le décrivait Sariel, alors, un jour, il demanda :

- Sariel, es-tu sûr qu’il est aussi bien que tu le dis, ton Mr Sanada ?
- Mais bien sûr !!! il est trèèèèèèèèèès beau et il est super intelligent et puis il explique tellement bien que je comprends tout de suite, expliqua le jeune garçon avec enthousiasme.
- Mouais…moi je crois plutôt que tu retiens tout ce qu’il dit parce que tu es extrêmement doué pour les langues et que tout ce qu’il te dit n’est que rappel pour toi, exposa Takehiko.
- Peut-être mais il est quand même génial. Tu n’auras qu’à vérifier par toi-même ! tu n’aura qu’a venir me chercher demain à l’école, je te le montrerais. Mais pas question que tu lui parle, je ne veux pas qu’il sache que je prends des cours de japonais, j’aurais trop honte, ajouta Sariel. Je lui dirais quand je serais parfaitement bilingue.

Le vieux professeur sourit et dit :

- Je te promet que je ne lui dirait pas que je suis ton prof, je lui dirais que je suis un ami de la famille. Et puis, pour se qui est question d’être bilingue, ça ne saurait tarder.

Sariel lui sourit à son tour puis il se plongea dans son cours.

Le lendemain, après les cours, Mr Takito vint, comme prévu, chercher son élève à l’école. Il attendait devant la grille quand Sariel vint à sa rencontre. Il le pris par la main et l’entraîna dans la coure, là il lui désigna un homme du regard en disant « regarde, c’est lui… » Mr Sanada était en train de discuter avec Mr Rochel, le prof de français. Takehiko devait l’avouer, c’était un homme vraiment splendide. Soudain ce dernier regarda dans leur direction et abandonna Mr Rochel pour se diriger vers eux, un sourire aux lèvres. Il arriva à leur hauteur. Mr Takito le salua.

- bonjour, Mr Sanada, n’est-ce pas ?
- euh… oui, mais comment connaissez-vous mon nom ?
- Sariel m’a tellement parlé de vous, sourit-il.

Mais son sourire s’effaça bien vite quand l’adolescent en question lui écrasa violemment le pied du sien.

- Euh, se repris le professeur de japonais avec un sourire crispé cette fois, je veux dire de vos manière d’enseignement excellente selon lui.
- Oh, je suis extrêmement flatté, Sariel. C’est pas tout les jours qu’un prof reçoit des compliments sur sa manière d’enseigner de la part d’un élève, affirma Mr Sanada avec un léger rougissement au niveau des joues, il avait l’air de vraiment apprécier cette remarque. Mais reste à voir si ma méthode à porté ses fruits, nous vérifierons cela lors du test qui aura lieu demain, n’est-ce pas ? ajouta-t-il.
- Oui, répondit Sariel heureux mais intimidé que l’homme qui le hantait depuis quelque temps, lui parle si spontanément.
- Bien, je vais vous laisser, je dois encore corriger les copies de 3e.
- Oui, au revoir, firent en cœur le jeune garçon et le vieux japonais.

Et sur ce Mr Sanada s’en alla, les laissanr seuls. Ils montèrent tous deux dans la voiture en silence. Mais une fois la portière fermée, Sariel pris la parole d’une voix enjouée.

- Tu vois, je te l’avais dit qu’il était génial, hein !!!
- Ou, c’est un homme très bien, il est poli, sympathique et comme tu me l’avais répété à longueur de journée,,il est très beau, admit Takito.
- Oui, il est magnifique, il a sûrement beaucoup de succès avec les filles.

À cette pensée son cœur se serra et il ne dit plus mots, se qui étonna son professeur qui s’attendait à l’entendre raconter comment Mr Sanada était merveilleux pendant tout le trajet.

Arrivé chez lui, Sariel se dirigea vers sa chambre suivit de près par Takehiko. Ce dernier commençait à s’inquiéter du silence de son élève, lui qui avait toujours été extrêmement bavard en sa compagnie, de plus il avait l’air si triste…

- Sariel, qu’est-ce que tu as ? interrogea Takito.
- Comment ça ?
- Tu ne parles plus depuis tout à l’heure et tu affiche une tête d’enterrement ! qu’est-ce que tu as ? se répéta le professeur.
- Je… je ne sais pas, fit Sariel en regardant ses pieds.

Et il ne mentait pas, il ne savait vraiment pas pourquoi son cœur lui faisait si mal depuis qu’il avait pensé aux conquêtes amoureuses de son professeur d’anglais. Sariel releva la tête et sortit son cours de japonais de son bureau. C’était le signal, Takito savait que quand son élève sortait son cours, c’était que celui-ci n’avait rien à ajouter, à ce moment là, il quittait son poste de confident pour reprendre celui de professeur.


Dernière édition par le Sam 3 Juin - 14:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptySam 3 Juin - 14:27

et de quatre Les tourments d'une vie 1061


۞۞۞

Cette nuit là, Sariel dormi très mal, son sommeil était perturbé par des cauchemars, où il voyait Mr Sanada comme hypnotisé se promenant avec plusieurs femmes sans visages, lui était derrière, incapable de bouger et le néant, dans son dos, se rapprochait de plus en plus de lui, il allait finir pas être dévoré. Alors, de toutes ses forces, il l’appela, il appela son professeur, celui-ci se retourna, le regard vide, mais il ne semblait pas le voir, puis il repris sa marche. Mais les cinq femmes – car elles étaient cinq – se retournèrent et sur leurs visages inexistants apparu un sourire cruel et sarcastique. Et Sariel se fit avalé par les ténèbres…

Il se réveilla en nage, il était en pleure. Il se leva et alla ouvrir son armoire, pour la 1e fois depuis que sa mère avait quitté son père, Sariel ressortit son doudou, un petit lapin en peluche qu’il avait reçu a sa naissance, avant il s’en servait pour se réconforter après chaque fois que son père l’aie frappé. Il lui parlait a voix basse, lui posait des questions qui, toujours, restait sans réponses. Mais faire ça le calmait et le rassurait. Il le pris dans ses bras et alla se recoucher dans son lit. Là il se mit à lui parler.

- Dit moi Uko –car il l’avait nommé Uko – pourquoi mon cœur bat-il si fort quand je le voit ? murmura-t-il en parlant de Mr Sanada. Pourquoi est-ce que je me sens si mal quand je pense qu’il pourrait avoir quelqu’un dans sa vie ?

Pas de réponse…

- Uko, tu crois que je deviens fou ?

Toujours pas de réponse

Sariel serra Uko dans ses bras et se mit a sangloter en silence, au bout de quelque minutes, il se rendormit.

۞۞۞

le lendemain, il se rendit en cours avec le moral au plus bas, voir son professeur d’anglais ne le réjouissait plus mais il ne pouvait pas se passer de sa présence, elle lui était nécessaire. De plus, aujourd’hui, il avait un test en anglais, il devait être là. C’est alors le cœur lourd que Sariel entra en classe.

10h20, le teste commença, un test qui devait duré toute l’heure. Le châtain l’eu fini en moins de 15 minutes, il n’avais pas étudié mais cette matière n’était pas difficile, enfin, de son point de vue. Il avait toujours été très doué en langue, et ce n’était pas Mr Takito qui allait dire le contraire, de plus son QI était extrêmement élevé, il atteignait facilement les 180, mais on l’estimait encore plus haut.

Pendant tout le temps qu’il lui restait, Sariel ne regarda pas une seul fois Mr Sanada. En le regardant, il savait qu’il reverrait les image de son rêve, il savait qu’il le verrait se retourner vers lui, regarder dans sa direction mais sans le voir, puis l’abandonner seul face au chaos.

Hiroshi avait vu que quelque chose n’allait pas chez Sariel, quand il était rentré en classe, il l’avais vu, accoudé à son banc, le regard perdu dans le vide, le visage exprimant une infinie douleur. Sa première impression était qu’il n’avait pas étudier pour son test et qu’il se faisait du soucis mais maintenant qu’il avait sa copie en main, il savait qu’il avait tord. Elle ne comportait aucune erreur, elle était parfaite. Ce qu’il le perturbait à ce point n’était donc sûrement pas les résultat de son test mais autre chose, une chose enfuie en lui, une chose dont, Hiroshi, était sûrement l’instigateur, sinon, pourquoi éviterait-il de le regarder ?

Sans qu’il ne sache pourquoi, il souffrait d’être ainsi ignoré par son élève, qui encore la veille, ne le quittait pas des yeux, même une seconde. Ce changement de comportement le blessait au plus haut point, il voulait encore sentir le regard améthyste de Sariel posé sur lui.

Quelque chose les faisait souffrir tout les deux. Le Japonais voulait savoir ce qui n’allait pas, il voulait régler ce problème et, il en aurait le cœur net, il voulait savoir si il était en cause.

La fin du cours sonna, Mr Sanada appela Sariel dans le couloire tandis que les autres élèves attendait en classe la venue de Mr Rochel. Il suivit son professeur la tête basse, il ne pouvait toujours pas le regarder en face.

- Sariel, qu’as-tu aujourd’hui ? tu ne semble pas en pleine forme, demanda Hiroshi.
- Ri-rien, fit l’adolescent en regardant ses pieds.
- Ne me mens pas, et regarde-moi s’il te plait, insista le jeune homme sur un ton doux et calme. J’ai bien remarqué que quelque chose n’allait pas, ajouta-t-il, tu as toujours l’air heureux de venir à mon cours et quand je vous donne cours, on regard est toujours braqué sur moi, mais maintenant…

A l’évocation de ce dernier point, Sariel pris une jolie teinte grena et son regard retomba directement sur ses pieds.

- Sariel, dis-moi… !
- Je ne sais pas.
- Sariel ! tonna le professeur.
- Je… hier, j’ai fait un cauchemar, répondit enfin Sariel.
- Et j’en faisait partie ?
- N-non, mentit le jeune garçon, pourquoi ?
- Parce que tu évites de me regarder depuis ce matin.

Lis ne purent continuer leur conversation car Mr Rochel arrivait, Sariel du rentrer en classe et
Hiroshi, lui, se rendit a la salle des professeur pour y corriger ses copies pendant son heure de fourche.

Le reste de la journée passa lentement, bien trop lentement pour Sariel, il avait surtout hâte de reprendre son cours de japonais, en fait, il avait surtout envie de retrouver son confident, ami et professeur, Takehiko Takito. Plus que deux heure maintenant avant que ce dernier n’arrive.

Ces deux dernière heures passèrent encore moins vite que les précédentes.

Enfin Mr Takito arriva. Dès qu’il entra dans sa chambre, Sariel ferma la porte à clé pour ne pas que sa mère rentre alors qu’il se confiait à lui. Takehiko devinant ce qu’il se tramait, s’assit sur le lit et demanda :

- Qu’est-ce qu’il se passe Sariel ? je t’écoute.
- Je sais pas, c’est bizarre.
- Explique-moi.
- -ben, la nuit dernière, commença l’adolescent, j’ai fait un cauchemar où Mr Sanada était entouré de fille sans visage, il marchait avec elles et son regard était vide. Moi, j’était derrière et je n’arrivait pas à avancer, en plus, il y avait un espèce de trou noir derrière moi et il se rapprochait. Alors j’ai crié après Mr Sanada, je l’ai appelé de toute mes force pour qu’il m’aide. Quand il s’est retourné, c’est comme si il m’avait pas vu, mais les femmes, elles elles m’avaient vu et un affruex sourir est apparu sur leurs visages, il m’a fait vraiment peur ce sourire tu sais, tu vois, le genre de sourire qui fait froid dans le dos ?
- Oui, je vois et ensuite ?
- Ben le trou noir m’a avalé.
- Ah et c’est pour ça que tu es si perturbé ? parce que t’as fait un cauchemar ?
- Non ! c’est Mr Sanada j’arrive pas à me passer de sa présence même si je sais qu’en le revoyant mon cauchemar me reviendra en tête. Et même avant, je passais mon temps à le regarder. Et puis je le trouve si beau et si gentil. Et puis tantôt quand il m’a demandé si j’allais bien et qu’il m’a dit que je le regardais tout le temps en classe, mon cœur s’est affolé et je me suis sentis rougir. Qu’est-ce que j’ai, Takehiko ?
- Et bien mon cher Sariel, après tout ce que tu viens de me dire, je ne vois qu’une seul hypothèse : tu es amoureux.
- Amoureux ? de qui ?
- Mais de ton Mr Sanada !!! qui d’autre !?!
- Ah, oui, peut-être… sûrement… Oui ! je l’aime ! ah ! mais qu’est-ce que je vais faire ?!
- Bah, peut-être commencer par lui dire, non ? proposa le vieux japonais.
- Non !!! s’écria Sariel, ça, jamais, j’aurais bien trop honte. En plus, on est deux mecs.
- Et… ?
- -ben c’est pas normal, je suis pas normal, je vais le dégoûter.
- Tu n’es pas très optimiste, Sariel, peut-être qu’il t’aime aussi, opina le professeur.
- Mais, non, c’est impossible, il est au moins 10 ans plus vieux que moi, en plus il a déjà sûrement une petite-amie, vu comme il est beau et gentil.
- Mais au moins, il s’inquiète pour toi, lui fit remarqué Takito.

Sariel se tut et réfléchit quelques instants.

- Mais, ça veut rien dire… en tout cas, jamais je ne lui dirais !
- Bien… alors commençons.

Le jeune garçon ouvrit son cours et, sous l’œil avisé de son professeur, commença ses exercices.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyDim 4 Juin - 16:26

et de cinq Les tourments d'une vie 1061


la journée qui suivit se passa sans problème, Sariel n’avait pas anglais donc il avait eu le temps de faire le point par rapport aux sentiments qu’il éprouvait envers Mr Sanada. Sa conclusion était claire : il était vraiment très, très, très amoureux de lui. Maintenant, il allait tout faire pour que son prof d’anglais ne se doute de rien. Si il venait à l’apprendre, Sariel aurait vraiment honte et surtout il essuierait sans doute le plus gros refus de sa vie. Son cours de japonais se passa tout à fait normalement, il confia juste à Takehiko, sa conclusion mais sans plus.

۞۞۞

Trois mois passèrent, sans aucun incident, Sariel cachait ses sentiment à Mr Sanada et ce dernier continuait de donner cours comme tout bon professeur. Quelqu’un d’étranger aux tourments intérieur du jeune garçon aurait dit que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Pour le moment, Sariel était assit à son bureau et attendait que Mr Rochel lui rende sa copie comme à tous les autres élèves. Le professeur s’approcha enfin de lui mais, au lieu de lui rendre sa feuille, il se pencha vers lui et lui dit à voix basse :

- Sariel, viens me voir dans cette classe après les cours, j’aurais deux ou trois remarques à te faire sur ce test.

L’adolescent acquiesça, il était intrigué, il était pourtant certain d’avoir réussi son test, il réussissait toujours ses tests, si son professeur le convoquait c’est qu’il devait avoir fait une faute grave, mais il ne voyait vraiment pas quoi.

Tout le reste de la journée, Sariel ne sut se concentrer sur les cours mais ce n’était pas vraiment un problème pour lui, ses résultat n’en pâtiraient pas. Ce que lui avait dit son professeur de français le perturbait énormément, le seul cours ou il resta attentif – enfin si attentif est vraiment le mots qui convenait – était le cours d’anglais. Même s’il avait décidé de ne jamais révéler ses sentiments à son beau professeur japonais, il ne pouvait s’empêcher de l’admirer. Tous ses rêves était bercé par la douce personne qu’était Hiroshi Sanada.

La fin de la journée arriva et Sariel se rendit dans la classe où il avait eu français quelque heures plus tôt. Mr Rochel arriva quelque minutes après lui. L’adolescent alla s’assoire près du bureau du professeur, tandis que celui-ci fermait la porte. Le châtain entendis un léger déclic mais n’y porta pas grande attention. Il débuta la conversation.

- Qu’est-ce qu’il se passe ? ai-je raté mon test ?
- Non, bien sûr que non, il est parfait, comme d’habitude, comme toi, dit Mr Rochel, un sourire inquiétant pendu aux lèvres.

Sariel commença vraiment à s’inquiéter quand l’homme s’approcha de lui a grand pats. Le professeur l’attrapa par l’épaule et le coucha violemment sur le bureau ou il s’était installé.

- alors Sariel, ton nom est bien celui d’un ange n’est-ce pas, sourit cruellement Mr Rochel, sais tu que j’ai toujours rêvé de posséder un ange ?! et dans tout les sens du terme ! tu m’appartient, Sariel, et cela à jamais !!!

le jeune garçon était terrifié, son professeur de français lui arrachait ses vêtements avec une grande violence, il les mettait en lambeaux. Sariel paniqua, il cria espérant que quelqu’un passerait dans se couloir et l’entendrait.

- C’est ça, crie, ça ne m’excite que plus, affirma Rochel dans un rire des plus inquiétant.
- Non ! s’il vous plait, arrêtez ! suppliait le jeune garçon .Non ! je ne veux pas ! arrêtez !!!
- Compte là dessus ! je vais me faire un ange ! je ne risque pas d’abandonner.
- Je ne suis pas un ange ! arrêtez !!! je vous en supplie, arrêtez !!!

Sariel pleurait. Ses mains étaient retenue au-dessus de sa tête par une des mains de son professeur tandis que l’autre lui arrachait les dernier vêtements qu’il lui restait. La force musculaire de l’adolescent ne lui permettait pas de se libérer de la poigne de fer de l’homme qui allait abusait de lui. Il était totalement pétrifié, il avait peur, il le suppliait d’arrêter, de le lâcher mais rien à faire, Mr Rochel semblait jouir de sa domination sur son élève.

Le jeune garçon ne voulait pas qu’il le touche, même si il savait ça impossible, il aurait voulut que ce soit Mr Sanada qui le touche en premier, plus jamais maintenant, il oserait s’approcher de lui ou même poser son regard sur lui.

Le professeur de français fini de le mettre nu. Sariel essaya encore une fois de se dégager mais l’homme lui donna un violent coup au visage.

- vas-tu te calmer !?! hurla-t-il.

L’adolescent cria encore, espérant, priant pour que quelqu’un l’entende.

Les larmes coulaient le long de son visage, ses yeux étaient rouges et sa joue enflée par le coup qu’il venait de recevoir. Il essaya tant bien que mal de reprendre une respiration normal, sa tête lui tournait et si il perdait connaissance, c’étai sûr, il n’aurait plus aucune chance de sortir de cette situation et il se ferait violer. Dans un dernier espoir, il essaya de se défaire des mains de son professeur, avant que ce dernier ne finissent par le pénétrer. Mr Rochel, vexé d’être coupé dans son élan, se mit en colère.

- Vas-tu enfin te calmer que je puis te faire miens !!! veux-tu tellement que je te fasse mal !? mais si c’était ça il suffisait de le dire tout de suite ! s’énerva le professeur.
- Non, lâchez-moi ! je ne veux pas !! hurlait Sariel.
- Ta gueule !!! ordonna Rochel a bout de nerf, le frappant, encore plus violemment que la fois précédente, au visage.

Le jeune garçon se sentit partir, tout autour de lui devenait noir, bientôt il n’entendit plus que quelques bruits sourds, puis plus rien…

۞۞۞
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptySam 12 Aoû - 11:59

Hiroshi se dépêchait. Mais qu’est-ce qu’il lui avait pris d’oublier ses copies ? s’il continuait, il allait raté son train. Il courut jusqu’à la salle des profs, pris un tas de feuille posé sur son bureau et repartit. Apres un cour temps de réflexion, il pris le couloir de droite au lieu de celui de gauche, par lequel il était arrivé, ce serait plus rapide.

En passant à coté d’une des classe, il entendit des voix, une vive altercation éclata. Le jeune professeur ralentit le pat, il aurait juré avoir entendu des pleurs. Il arriva a comprendre quelques brides de la conversation – si on pouvait appeler ça comme ça – « Non ! Lâchez-moi ! Je ne veux pas !! » « Ta gueule !!! » puis il entendit un bruit sourd. Hiroshi était sûr d’avoir reconnu la voix de Sariel.

Il essaya d’ouvrir la porte mais celle-ci était verrouillée, il ouvre cette porte, Sariel était en danger ! il donna plusieurs coup dans la porte avec son épaule, au bout de la 6e fois, la porte, pourtant très solide, céda.

Ce qu’il vit l’horrifia : Sariel nu, évanouis, allongé sur un des bureau et portant plusieurs coups sur le visage. Mr Rochel le maintenait sur la table et n’allait pas tarder à « prendre possession » de son corps.

Son sang ne fit qu’un tour, il frappa le professeur de français qui en perdit l’équilibre. Le Japonais le rua de coups jusqu’à ce qu’il ne soit plus conscient. Hiroshi tenta de reprendre son calme et quand ce fut fait il se dirigea vers Sariel et le pris tendrement dans ses bras.

- Sariel, Sariel… réveille-toi, lui murmura-t-il, allez Sariel, ouvre les yeux.

L’adolescent resta inconscient. Le japonais le reposa délicatement et chercha ses vêtements, ils étaient en lambeaux, impossible de les lui remettre, ça ne cacherais rien du tout. Il enleva sa veste et en habilla le jeune garçon, heureusement qu’elle n’était pas courte et que Sariel n’était pas bien grand. Ensuite, il réunit ses affaires et celle de son élève et les déposa dans le sac de cours de l’adolescent, le mit a son épaule et repris son jeune protégé dans ses bras.

Il sortit de la classe laissant seul et inconscient l’immonde professeur de français. Arrivé dans l’entrée, il se rendit compte que son train était déjà passé et que, de toute manière, il ne pouvait pas prendre le train avec Sariel dans cet état. Il s’assit sur un bac et, sans lâcher le jeune garçon, sortit son téléphone pour appeler un taxi.

L’attente avant que le taxi n’arrive ne dura pas plus de cinq minutes. Le chauffeur le regarda bizarrement quand il le vit entrer avec un jeune garçon inconscient, ne portant sur lui qu’une veste, mais il ne posa pas de question. Hiroshi lui donna son adresse et il les y conduisit.

Après avoir payer et remercié le chauffeur de taxi, le Japonais rentra dans son appartement, portant toujours dans ses bras son précieux fardeaux. Il déposa délicatement Sariel sur son lit et partit dans la salle de bain chercher de quoi le soigner. Ayant trouvé tout ce qu’il cherchait, il alla s’asseoir a coté du blessé et lui enleva sa veste pour vérifier que son corps ne portait aucune blessure. Apparemment seul son visage avait été touché, il entrepris donc de panser ses plaies. Quand il eu fini, le jeune garçon se mit à gémir, ses paupières tremblèrent avant de s’ouvrirent lentement.

Quand il ouvrit les yeux, Sariel vit Mr Sanada penché sur lui, un air inquiet peint sur le visage.

- Sariel, est-ce que ça va ? demanda l’homme.
- Mr Sanada ?

Il se redressa pour mieux voir ce qui l’entourait. Il ne connaissait pas ce lieu.

Il ne comprenait pas se qu’il se passait, il ne savait pas où il était. La seul chose qu’il savait c’est que la personne qu’il aimait plus que tout se trouvait très, vraiment très près de lui.

Sariel baissa les yeux, gêné de la proximité du visage de son professeur. Là, il se rendit compte, qu’il était complètement nu. Il sursauta et ramena ses genoux contre lui, les serrant dans ses bras. Il essayait de cacher tant bien que mal sa nudité, s’apercevant qu’il était dans un lit, il attrapa la couverture et s’en recouvrit.

- Mais ? que… pourquoi est-ce que… bafouilla l’adolescent.

Il s’immobilisa d’un coup, cessant même de respirer. Les larmes s’accumulèrent dans ses grands yeux d’améthystes avant de couler le long de ses joues ; il se rappelait, ça lui était revenu comme un flash dans son esprit.

- Mr Rochel, il m’a… il m’a, essaya d’articuler Sariel.
- Non, Sariel, je suis arrivé à temps, il n’a pas eu le temps, il ne t’a rien fait, le rassura Hiroshi en le prenant dans ses bras.

Le jeune garçon laissa libre-cours a ses sanglots, il se sentait en sécurité dans ces bras mais il avait honte, honte qu’Il l’aie vu dans cette situation des plus embarrassante, honte de ses laisser ainsi aller dans Ses bras.

- Tes vêtements étaient déchiré et immettable, je t’ai mis ma veste mais je voulait m’assurer que tu n’était pas blessé, alors, j’ai du te l’enlever.

Le jeune professeur marqua un temps de pause et réfléchit.

- je vais te passé un t-shirt et un caleçon a moi, continua-t-il, mais il se peut qu’ils soient un peu trop grand…
- oui… fit Sariel en étouffant un sanglot, merci…

Hiroshi se leva, abandonnant le jeune garçon traumatisé quelques secondes, il fouilla dans son armoire et en sortit un t-shirt noir et un caleçon. Il les tendit à l’adolescent et se retourna le temps qu’il s’habille, puis se rassit à ses cotés.

- Tu veux manger quelque chose ? boire ?

Le Japonais essayait de lui remonter le moral, lui quand il se sentait mal, il mangeait toujours quelque chose, surtout du chocolat. il se disait que si a lui ça lui remontait le moral, alors peut-être que pour Sariel…

- Non je… je ne veux rien. Quel heure est-il ? ajouta le châtain.
- Il est 5 heure et demi, tu es resté évanoui un peu plus d’une heure.
- 5 heure et demi !!! s’exclama Sariel, se redressant d’un bon. Je doit absolument rentrer. Takehiko est sûrement déjà a la maison.
- Tu peux téléphoner si tu veux, le téléphone est là, dit-il en désignant la table de nuit.

Sariel décrocha le combiné et composa le numéro de chez lui. Au bout de trois sonnerie on décrocha.

- Allo ! ? dit une femme dont on distinguait l’inquiétude dans la voix.
- Maman, c’est moi…
- Sariel ! mais bon sang, où es-tu ?! ça fait une heure que tu devrait être rentré.
- Je… je suis chez Mr Sanada, mon prof d’anglais, je n’avais pas compris certaines choses et il m’a proposé de m’aider, mentit le jeune garçon.
- Bon, tu aurais dû me prévenir quand même, se calma Sonia.
- Désolé…
- Bien, donne moi son adresse, je vient te chercher.
- Euuuh, il se tourna vers le Japonais qui lui tandis un papier avec ses coordonnée, Sariel avait branché le haut-parleur et donc le jeune professeur savait tout ce qui se disait. C’est le n° 5 rue…, dicta l’adolescent.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyLun 4 Sep - 12:37

۞۞۞

Sonia raccrocha le téléphone et se prépara à partir quand Takehiko l’arrêta.

- C’est bon, je vais y aller, fit-il en prenant sa veste.
- Mais non, ne vous dérangez pas pour ça.
- Mais ça ne me dérange pas, ça m’arrange même ; ma femme m’a demandé de rapporter du lait en rentrant, j’en profiterai pour aller en chercher.

C’était un mensonge, évidemment, connaissant les sentiments de son élève pour son professeur d’anglais, il imaginait ce qu’il avait pu se passer, même s’il se trouvait loin de la vérité.

Takehiko prit le morceau de papier où Sonia avait marqué l’adresse à laquelle vivait Hiroshi Sanada et démarra.

20 minutes plus tard, il arrivait à destination. Il sonna et directement la voix du professeur lui répondit par l’interphone.

- C’est au troisième étage, et il lui déverrouilla la porte.

Le Japonais monta et frappa à la porte, il ne du pas attendre longtemps avant que le jeune professeur ne lui ouvre.

- Oh ! s’étonna Hiroshi qui s’attendait à voir une femme. Mr Takito, c’est ça ?
- Oui, flatté que vous vous souveniez de moi, sourit Takehiko. Je suis venu chercher Sariel.

Le jeune garçon apparu derrière le jeune homme, la tête basse. En le voyant l’homme perdit son sourire. Sariel avait plusieurs pansements sur le visage et les vêtements qu’il portait n’étaient, de toute évidence, pas les siens.

Le vieux japonais attrapa Hiroshi pas le col de sa chemise et le regarda dans les yeux, il était furieux.

- Que lui avez-vous fait ?! gronda le professeur de japonais.

Hiroshi étouffait, il n’était pas en mesure de répondre.

Le jeune garçon s’accrocha au bras de son ami et le tira de toutes ses forces pour lui faire lâcher prise.

- Arrêtes ! C’est pas lui ! Lâches-le.
- Sariel ? Pourquoi le protéges-tu ? fit Takehiko en regardant son élève tristement.
- Ce n’est pas lui, je te le jure, lâches-le, tu vas le tuer !

L’homme fini par lâcher le col du pauvre professeur accusé a tord. Hiroshi toussa quelque fois et repris son souffle.

- Entrez, je vais vous expliquer, l’invita le jeune homme tout en se tenant la gorge.

Le vieux professeur entra et s’assit dans le canapé que lui indiquait le jeune japonais, Sariel toujours accroché à son bras s’assit ç coté de lui. Le jeune professeur s’installa dans un fauteuil face à eux.

- Comme Sariel vous l’a dit, ce n’est pas moi qui lui ai fait… ça, commença Hiroshi, si c’était moi, je ne crois pas que je lui aurais permis de téléphoner chez lui…
- Effectivement, ça parait logique, réalisa Takehiko.
- Je vais vous raconter ce qu’il s’est passé, enfin plutôt, ce que je sais, mais si Sariel me le permet, bien sûr.

Les deux Japonais regardèrent le jeune garçon, celui-ci hocha la tête et se referma encore plus sur lui-même.

- Alors voilà, j’étais allé rechercher des copies que j’avais oubliées, quand j’ai entendu Sariel crier dans une des classes, j’ai forcé la serrure de la clase pour entrer et là je l’ai vu évanouis et nu sur une des tables et Mr Rochel sur le point de le violer. J’ai assommé ce salaud et j’ai ramené Sariel ici et quand il s’est réveillé, il a téléphoné chez lui. Voilà, c’est tout ce que je sais, fini le jeune professeur.
- Mais ? Et ses vêtements ? Où sont-ils ? interrogea Takito.
- Ce malade les a déchirés, répondit-il en serrant les poings de rage.

Sariel sentait les larmes s’accumuler une nouvelle fois dans ses yeux, il réprima un sanglot avant de fondre en pleur. L’homme a ses coté le pris dans ses bras et le berça lentement jusqu’à ce qu’il s’endorme.

Hiroshi regardait tristement le jeune garçon, lui qui avait toujours l’air si heureux quand il était à son cours, semblait maintenant complètement perdu et désemparé. Le voir ainsi le faisait énormément. Mais dans un sens, il était soulagé, soulagé d’être arrivé à temps, soulagé que Mr Rochel n’aie pas eu le temps de commettre son horrible forfait.

- Je vous conseille d’allé porter plainte, je veux bien témoigner en sa faveur si besoin est, fit-il en désignant l’adolescent du regard et en parlant assez bas pour ne pas le réveiller.
- Oui, je vais raconter ce que vous venez de me dire à sa mère.
- Vous avez raison et dites-lui bien que si Sariel lui a mentit, c’était pour ne pas l’inquiéter.
- Oui, je le ferais. Bon je crois que je vais vous laisser.
- Attendez, je vais vous aider, vous n’aller pas avoir facile avec Sariel dans les bras, proposa Hiroshi.

Les deux hommes s’engagèrent dans l’escalier, Sariel dans les bras du plus âgé. Dehors le plus jeune aida Takehiko à installer le jeune garçon dans la voiture. Le vieux Japonais salua et remercia le jeune professeur et s’en alla.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyLun 4 Sep - 12:38

۞۞۞
De retour a la demeure Orbe, le professeur se gara su le trottoir et, le plus précautionneusement possible, il sortit Sariel de la voiture.

Sonia, qui les attendait devant la fenêtre, les avait vus arrivé et leur ouvrit la porte. Dés qu’elle vit son fils, elle s’inquiéta.

- Sariel ? ! Mais qu’est-ce qu’il a ? demanda-t-elle au japonais.

Ce dernier lui fit signe de se taire et monta Sariel dans sa chambre. Il l’installa dans son lit puis revint auprès de Sonia pour lui expliquer la situation. La femme fut bouleversée par ce qu’il était arrivé à son fils, elle en versa même quelques larmes. Elle avait quitté son mari pour que Sariel n’ai plus jamais à être maltraité et voilà que son professeur osait essayer abuser de lui.

۞۞۞

Sariel se réveilla au beau milieu de la nuit suite à un cauchemar – comment ne pas e, faire après avoir vécu ce qu’il avait vécu – il se leva et alla chercher Uko dans son armoire. Il le serra contre lui et pleura à chaudes larmes, il ne parvint pas à se rendormir de la nuit.

۞۞۞

Au petit matin, Sonia alla réveiller son fils pour qu’ils puissent aller porter plainte le plus vite possible. Quand elle ouvrit la porte de sa chambre, elle trouva Sariel prostré dans son lit, son doudou dans les bras. Ses yeux étaient rouges, il avait du pleurer toute la nuit.

« Comme avant, pensa la femme »

- Sariel, habilles-toi, dit-elle d'une voix douce.

Il obéit et s’habilla sans quitter Uko du regard, une fois qu’il eut fini, il le reprit aussitôt dans ses bras.

- Allez, vient Sariel, nous allons porter plainte contre ce professeur, continua-t-elle sur le même ton.

Le jeune garçon acquiesça et après un petit déjeuné rapide – qui n’en fut pas vraiment un pour lui – ils partirent pour le commissariat.

Arrivé sur place, ils descendirent de la voiture et demandèrent à un officier quelconque où il fallait porter plainte. Il leur dit de se présenter et que la selon la gravité de la plainte on les dirigerait vers le bureau adéquat. Ils remercièrent le policer et allèrent à l’accueil.

- Excusez-moi, fit Sonia, ce serait pour porter plainte.
- Oui, je vous écoute…
- Je voudrais porter plainte pour tentative de viol sur mineur.
- Sur mineur ? répéta la femme de l’accueil.
- Oui, mon fils a faillit se faire violer par un de ses professeurs, expliqua-t-elle en désignant Sariel qui se cachait derrière elle en serrant Uko si fort dans ses bras que s’il avait été vivant, il serait sûrement mort d’asphyxie.
- Oui, attendez !

La femme était choquée, elle décrocha le téléphone et appela le commissaire, lui racontant pourquoi elle l’appelait. L’homme accepta de les recevoir vu la gravité de la situation. Elle conduisit don Sariel et sa mère jusqu’au bureau du haut gradé.

Sonia frappa à la porte et attendit qu’on lui dise d’enter, ce qui ne dura pas plus de quelques secondes. Le commissaire leur fit signe de s’asseoir et commença :

- C’est pour tentative de viol, c’est ça ?
- Sur mineur, oui, compléta la femme.
- Bien, racontez-moi ce qu’il c’est passé.

Sonia se tourna vers son fils.

- allez, Sariel, dit-nous comment ça c’est passé.

L’adolescent serra encore plus son doudou contre son cœur et baissa ses yeux, qui commençaient a se remplirent de larmes.

- Mr Rochel m’avait dit qu’il voulait me voir a cause de mon test, commença-t-il alors que les larmes coulaient maintenant sur ses joues. Puis, je crois qu’il a fermé la porte a clef mais je suis pas sûr. Puis il m’a collé sur le banc et il m’a dit qu’il avait toujours voulu posséder un ange…
- Un ange ? le coupa le commissaire.
- Il s’appelle Sariel, c’est le nom d’un des sept archanges, l’informa Sonia.
- Ah… bien, continue.
- Alors, je… i-il a arraché mes vêtements et comme je criais, il m’a frappé toujours, toujours plus fort et… et j’ai fini par m’évanouir.
- Ne serais-ce pas une plainte pour viol qui faudrait formuler dans ce cas ?
- Non, s’exclama Sariel, parce que Mr Sanada a dit qu’il était arrivé juste à temps. Et il m’a même soigné, ajouta-t-il a voix basse.

Sariel rougis a cette pensée tellement innocente.

- Bien, j’aimerais bien parler à ce Mr Sanada pour avoir quelque précision. Mais en attendant nous allons mettre votre agresseur en garde-à-vue. Comment avez-vous dit qu’il s’appelait ? demanda l’homme.
- Mr Rochel, répondit le jeune garçon, il est professeur de français à St Gabriel.
- Merci… rentrez chez vous et tâchez de vous reposer, conseilla le haut gradé. Je vous recontacterais quand j’aurais du nouveau.

Sonia et son fils sortirent de bureau après avoir, au préalable, salué l’homme qui s’était occupé d’eux. Elle laissa ses coordonnées a l’accueil, pour qu’ils puissent la recontacter et partit.

Ils rentrèrent chez eux, Sariel avait reçu de sa mère un énorme pot de glace au chocolat, la femme savait que sa lui ferait plaisir, ça lui remontait toujours un peu le moral de manger un pot de glace en regardant la TV sous une grosse couverture.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyLun 4 Sep - 12:39

Sariel resta chez lui les deux jours qui suivirent.


۞۞۞


Hiroshi était déçu de ne pas avoir vu Sariel en classe aujourd’hui mais il s’était douté qu’il ne viendrait pas, il devait être encore sous le choc. Il avait décidé que ce soir il irait lui rendre visite histoire de voir s’il allait mieux.

Le soir était tombé, le jeune garçon était toujours devant la télévision, serrant fortement Uko dans ses bras. Quelqu’un sonna à la porte, Sonia sortit de la cuisine – où elle préparait le repas – pour aller ouvrir. Elle tomba nez à nez avec un très bel asiatique, celui-ci se présenta.

- Bonjour, euh… ou plutôt bonsoir, se rattrapa-t-il, je suis Hiroshi Sanada, le professeur d’anglais de Sariel, je…
- C’est vous qui avez sauvé mon fils de ce pervers n’est-ce pas ? le coupa Mme Orbe.
- Oui, c’est ça. Je suis venu voir comment Sariel allait, je m’inquiète beaucoup pour lui.
- Oui, bien sûr. Entrez, je vous en prie, Sonia céda le passage au jeune professeur. Il est dans le salon.

Hiroshi se dirigea vers la pièce que lui désignait la mère de son élève. Il était prostré dans le canapé, comme hypnotisé par la TV. Le jeune homme s’approcha doucement de l’adolescent.

- Sariel…

Ce dernier, ne s’étant pas rendu compte que quelqu’un l’approchait, sursauta violemment. Il se retourna lentement vers celui qui l’avait appelé. Ses yeux s’agrandirent sur le coup de la surprise et il bondit à l’autre bout du canapé. Il s’attendait à tout sauf à le voir, lui, Mr Sanada, son professeur d’anglais, celui qui l’avait sauvé du viol, mais surtout l’homme qui hantait son cœur. Il serra Uko encore plus fort contre sa poitrine, il avait honte de se montrer si faible devant cet homme. Il avait peur qu’il le prenne en pitié, il ne voulait absolument pas qu’on aie pitié de lui, surtout que lui aie pitié de lui.

Hiroshi pris la parole :

- Est-ce que ça va, Sariel ?
- Euh… je … o-oui, bafouilla-t-il.
- Je m’inquiétais pour toi. L’expérience que tu as vécue à sûrement dû t’être traumatisante. Si tu as besoin de parler, je suis là.
- Non, je vais bien, ça va, mentit le jeune garçon.
- Sariel… ma petite sœur, elle aussi, a été victime d’une tentative de viol, je sais bien que ta situation est difficile.
- Votre sœur ? comment a-t-elle fait pour surmonter ? demanda Sariel qui doucement, commençait à se détendre.
- Elle na pas surmonté… fit-il tristement, elle s’est suicidée deux semaines après.
- Je, je sui désolé.
- Tu n’as pas à l’être, ce n’est pas de ta faute. Ecoute, Sariel, je ne veux pas que ça recommence alors il faut que tu parles, ma sœur ne l’a pas fait et regarde où ça la conduit, on à découvert la raison de son acte qu’après sa mort, dans une lettre qu’elle nous avait laissée. Alors tu ne doit pas hésiter.
- Takehiko… je parlerais à Mr Takito.
- Du moment que tu parles avec quelqu’un. Mais n’oublies jamais que je suis là si tu as un problème.
- Oui, je… merci.

Hiroshi lui sourit.

- je suis rassuré, je vais te laissé te reposer.

Il se leva et passa une main amicale dans les cheveux de Sariel. Il alla saluer Sonia avant de sortir et de le laisser seul avec ses pensées.

Ainsi, Mr Sanada n’avait pas pitié de lui, il s’inquiétait juste pour lui. Son professeur lui avait fait confiance et lui avait raconté une partie de son passé. Par ce fait, il l’avait rapproché de lui plus que n’importe quel autre élève.

Takehiko arriva quelques minutes après le départ de l’autre professeur. Sariel, comme il avait promis de le faire, se confia au vieux japonais. Il lui raconta la visite De Mr Sanada, en omettant de lui parler de sa sœur, c’était son secret et il le garderait pour lui seul. Peut-être serait-ce la seul chose que son professeur d’anglais lui confierait, alors il ne voulait pas la partager, il voulait être le seul, l’unique à savoir.

Aujourd’hui, Takehiko n’était pas venu pour lui donner cours mais, ayant beaucoup d’affection pour son élève, était venu prendre de ses nouvelles. Il était heureux que Sariel se confie à lui, il avait eu peur qu’il ne se referme complètement sur lui-même, et d’après Sonia, c’était ce qu’il s’était passé jusqu’à la visite d’un certain Mr Sanada. Le japonais en était sûr, c’était la présence de l’homme qu’il aimait qui avait rassuré son jeune élève, il avait sûrement du lui faire comprendre qu’il n’était pas seul et qu’il pouvait compter sur eux. Takito lui en était reconnaissant, cet homme était quelqu’un d’extrêmement bon et gentil, il comprenait pourquoi Sariel en était tombé amoureux.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyLun 4 Sep - 12:39

۞۞۞

Durant toute la semaine qui suivit, Sariel n’alla pas à l’école mais il continua, chaque jour, à voir Takehiko pour suivre ses cours de japonais. Il avait insisté pour les reprendre. Il avait fait comprendre à sa mère et à son professeur qu’il en avait besoin, que c’était pour lui une sorte d’exutoire.

Chaque jour, après la fin des cours, Hiroshi était allé rendre visite à son élève, il ne voulait pas qu’il se sente seul ou abandonné, alors, pendant une heure, il lui parlait de ce qu’il se passait à l’école ou bien ils discutaient de l’actualité mais, le plus souvent, ils parlaient de Mr Rochel, celui-ci avait été arrêté en plein cours, il allait être déféré au parquait vendredi prochain. Hiroshi certifiait sans cesse a Sariel qu’on ne reverrait pas ce pervers à l’air libre de sitôt. L’adolescent allait sans aucun doute gagner son procès, de plus, en sa qualité de témoin, Hiroshi appuierait la version de son élève. Rochel n’avait aucune chance de s’en sortir, même avec le meilleur des avocats.

۞۞۞
La semaine qui précéda le procès, Sariel retourna en cours, toute l’école était, bien entendu, au courant de l’arrestation de Mr Rochel, mais les seul à être au courant de la raison étaient Sariel Orbe, Hiroshi Sanada, Michel Durant, le directeur de l’établissement, et Simon Rochel lui-même.

L’absence de Sariel était passée pour une absence maladie. À son retour, une légion entière de filles se jeta sur lui, manquant de l’étouffer. Les questions fusèrent dans tous les sens.

- Sariel, qu’est-ce que tu avais ? T’étais malade ?
- Tu va mieux ?
- On a pris des notes pendant les cours pour toi, tu les veux ?

Le jeune garçon était assaillit de toutes parts, il ne savait plus ou donner de la tête.

- Allons, les filles, arrêtez, vous allé l’étouffer et puis retournez à vos places, le cours commence.

Mr Sanada venait à sa rescousse encore une fois. Sariel lui sourit timidement pour le remercier, sourire qui lui fut rendu avec un clin d’œil.

۞۞۞

Ces derniers jours Sariel et Hiroshi avaient té très proche et l’amour que le jeune garçon portait à son professeur avait encore grandit.

Le Japonais, de son coté, ressentait de plus en plus le besoin de voir Sariel, rien que le croiser au détour d’un couloire le mettait de bonne humeur. Par contre, le voir entouré de filles l’énervait sans qu’il ne sache vraiment pourquoi, et il ne pouvait s’empêcher de les faire s’éloigner de l’adolescent en voyant son embarras.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyLun 4 Sep - 12:39

۞۞۞

Les jours passèrent à une vitesse fulgurante jusqu’au jour du procès. Sariel témoigna puis on entendis l’accusé, Mr Rochel niait mais toutes les preuves étaient contre lui, ensuite ce fut Mr Sanada qu’on appela à la barre et, comme il l’avait promis, il appuya la version de Sariel, enfonçant, par la même occasion, encore plus le professeur de français. L’audience était finie, le jury devait rendre sont verdict le lendemain.

A la sortie du tribunal, Sariel alla rejoindre Hiroshi qui l’attendait non-loin de là.

- Merci pour ce que vous avez dit aujourd’hui, le remercia le jeune garçon.
- Mais voyons, Sariel, c’est tout à fait normal. On ne peut pas laisser ce malade mental en liberté. Ce qu’il t’a fait, … je ne lui pardonnerais jamais. Et puis ne t’avais-je pas promis de témoigner en ta faveur ? ajouta le jeune professeur.
- Si, c’est vrai, acquiesça Sariel, mais merci quand même.

Hiroshi lui sourit tendrement et dit :

- On se revoit demain pour le verdict, ne t’inquiète pas trop, hein. Il ne risque pas de sortir de tôle de sitôt.
- Oui, sourit Sariel mais au fond de lui régnait quand même l’inquiétude.

Mr Sanada lui sourit une nouvelle fois, passa une main dans les cheveux de son élève et s’en alla.

A cet instant, Sonia et Takehiko arrivèrent. La femme se tourna vers son fils et demanda :

- Mr Sanada est déjà partit ?
- Oui, à l’instant, répondit l’adolescent.
- Ah, tant pis, je le remercierais demain alors, déclara-t-elle.

۞۞۞

Sariel était nerveux, très nerveux. C’était aujourd’hui que le jury devait rendre son verdict. Malgré les efforts qu’elle avait fournis, Sonia n’était pas arrivée à arracher Uko des bras de son enfant. C’est donc avec son lapin en peluche que Sariel se rendit au tribunal.

Les deux professeurs, Mr Sanada et Mr Takito, étaient déjà sur place, ils discutaient ensemble de la sentence qu’ils aimeraient donner à Mr Rochel, les propositions allaient de la lapidation à la décapitation en passant par l’écartèlement.

Quand Sonia et son fils arrivèrent a leur hauteur, ils stoppèrent leur conversation pour les saluer. Hiroshi fut surpris de voir Sariel avec une peluche dans les bras, Takehiko, lui, fronça les sourcils, il avait déjà vu le jeune garçon avec ce doudou dans les bras mais c’était du temps où ils vivaient encore avec ex-mari de Sonia, Sariel ne le sortait que quand son père venait de le frapper, pour ce rassurer, il serrait Uko contre son cœur. S’il l’avait pris avec lui aujourd’hui, c’est qu’il avait peur.

- Allons, Sariel, tu n’as pas à t’inquiéter, essaya de le rassurer le vieux Japonais, il n’a aucune chance de s’en sortir.
- Je n’ai pas peur, essaya de le convaincre l’adolescent.
- Je te connais trop bien, sourit Takehiko, ce n’est pas maintenant que tu arriveras à me tromper.

Sariel baissa les yeux, gêné que son professeur ait pu le démasquer si vite.

Hiroshi regarda sa montre et annonça que c’était l’heure d’y aller, que le jury allait bientôt s’exprimer.

Quand Sariel entra dans la salle, on faisait entrer l’accusé. Le jeune garçon alla s’asseoir au côté de son avocat.

Le premier juré se leva et déclara que Mr Rochel était reconnu coupable à l’unanimité de tentative de viol sur la personne de Sariel Orbe. La pression tomba d’un seul coup dans le camp des plaignants. Le juge demanda le silence et fit tomber sa sentence : 7 ans d’emprisonnement ferme sans remise de peine et de 100 000 euros d’amende.

Toute l’assemblée quitta la salle, des policiers raccompagnaient Mr Rochel en cellule et Sonia remerciait l’avocat qu’elle avait engagé et lui promettait de régler ses honoraires dans le mois à venir.

۞۞۞

Sariel et sa mère rentrèrent chez eux vers 11h30, l’audience c’était terminée vers 10h00 mais Sonia avait beaucoup parlé avec son avocat, Takehiko et Mr Sanada, elle avait remercié ce dernier comme elle l’avait dit la veille.

Demain il reprendrait les cours normalement, il n’aurait plus à s’inquiéter quant à la tournure que prendrait le procès. Il aurait sûrement un nouveau professeur de français dans la semaine et il en était très heureux. Sa vie allait redevenir normal et cette seule perspective le rendait d’humeur assez joviale. Seul l’idée que Mr Sanada s’éloigne de lui, le rendait malheureux.

De son côté, Hiroshi, lui aussi, désespérait que sa relation avec Sariel redevienne une simple relation professeur/élève. Il s’était rendu compte en voyant l’adolescent dans les bras de Rochel qu’il ressentait, quelque chose de beaucoup plus fort que ce que devait ressentir un professeur envers son élève, c’était aussi bien plus fort que de l’amitié. Il fallut qu’il admette qu’il était bel et bien amoureux de son petit Sariel, comme il se plaisait à le nommer quand il était seul. Il fallait absolument qu’il ne laisse rien paraître, il s’était laissé allé en parlant de sa sœur à Sariel, il ne fallait absolument pas qu’il recommence à se confier à lui. S’il laissait son cœur lui dicter sa loi, il finirait par détruire Sariel.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyLun 4 Sep - 12:40

۞۞۞

Le lendemain, en cours. Sariel avait vu juste, Mr Sanada ne se conduirait plus jamais avec lui comme il l’avait fait durant le procès. C’est à peine si celui-ci le regardait. Toute la peine qu’il ressentait se lisait dans son regard d’améthyste et Hiroshi l’avait bien remarqué mais il ne pouvait se comporter autrement envers lui. Il avait mal de voir le jeune garçon si triste, il savait aussi qu’il rompait sa promesse : Sariel ne pourrait plus compter sur lui.

Ce soir là, Sariel rentra chez lui le cœur gros. Il s’enferma dans sa chambre et n’y laissa entrer que son professeur de japonais quand l’heure de son cours était arrivée.

En voyant la tête de déterré qu’affichait son élève, Takehiko s’inquiéta et fit s’asseoir Sariel sur son lit.

- Que ce passe t’il, Sariel ? demanda l’homme calmement.
- Mr Sanada ne me regarde plus, il ne me parle plus, il ne me sourit plus, sanglota le jeune garçon dont les larmes coulaient à flot le long de ses joues. Pourquoi est-ce qu’il se conduit comme ça ? Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ?
- Mais non, Sariel, tu n’as rien fait de mal, essaya de le rassurer le Japonais.
- Alors, je le dégoûte ? Oui, c’est ça ! affirma l’adolescent. Il a honte de moi, de ce corps que cet homme a touché !!
- Mais non, Sariel, tu ne fais honte a personne. S’il t’évite, c’est qu’il doit avoir une bonne raison. Ne t’en fait pas, il redeviendra comme avant quand il aura fait le point.
- Tu es sûr ?
- Mais oui, sourit Takehiko.

Sariel cessa de pleurer et regarda son professeur, priant pour ce qu’il venait de dire était vrai.

۞۞۞

Le lendemain rien ne changea, Hiroshi continuait d’ignorer Sariel malgré les efforts de celui-ci pour les rapprocher.

Ça ne pouvait plus continuer ainsi. En tant que professeur, il ne pouvait pas être attiré par un de ses élèves, si Sariel venait à le savoir, il le dégoûterait sûrement, de plus c’était contraire à la loi. Il fallait absolument qu’il s’éloigne de ce fruit interdit, il fallait qu’il mette les kilomètres entre eux. Peut-être le fait de ne plus le voir lui permettrait de l’oublier.

۞۞۞

La journée qui suivit, Sariel se rendit en cours le cœur gonflé d’espoir, il espérait que le professeur s cher à son cœur se comporterait comme il l’avait toujours fait avec lui, jusqu’au début de cette semaine.

Et pourtant, Mr Sanada continua de délaisser e jeune homme. Et le même scénario se déroula jusqu’à la fin de la semaine : Sariel arrivait en cours remplit d’espoir et Hiroshi brisait ses espoirs en l’ignorant.

Vendredi, dernière heure, heure d’anglais. Tout le monde attendait Mr Sanada, celui-ci arriva 10 minutes après le début du cours, ce qui était étrange de sa part, lui qui était toujours à l’heure. Il les fit s’asseoir et demanda le silence, il avait une annonce à faire.

- Chers élèves, je suis au regret de vous annoncer que je vais vous quitter, je retourne au Japon demain. Je vais aller enseigner au Lycée Horikoshi à Tokyo.

De grandes exclamations s’élevèrent dans la classe, personne ne voulait voir partir un professeur si sympathique.

Sariel était sous le choc, Mr Sanada, son premier amour, allait partir. Il était incapable de faire un mouvement, son cœur s’était arrêté de battre en même temps qu’il cessa de respirer.

Hiroshi donna sa dernière heure de cours et refit ses adieux avant de rentrer chez lui.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyLun 4 Sep - 12:40

۞۞۞

L’adolescent rentra chez lui en courant, les larmes coulaient le long de ses joues.

Une fois rentré chez lui, il s ‘enferma dans sa chambre et y pleura à chaudes larmes, il laissait se déverser toute sa peine sur ses draps froids.

Takehiko arriva à 15 heures et alla saluer Sonia qui lui appris que son fils s’était enfermé dans sa chambre et qu’il n’avait pas arrêté de pleurer.

Le Japonais monta à l’étage et frappa à la porte en s’annonçant. Il ne du pas attendre longtemps avant d’entendre le cliquetis particulier de la serrure. Le professeur poussa doucement la porte et vit Sariel en pleur devant lui, Uko serré contre sa poitrine. Takehiko referma la porte et serra son élève contre lui dans un geste se voulant réconfortant.

- Qu’est-ce qu’il se passe ? demanda le vieux japonais, inquiet.
- Mr… Mr Sanada, hoqueta l’adolescent, il s’en va… il repart au Japon
- Sariel… fit l’homme, compatissant.
- Je, je ne peux… pas vivre sans lui. Je ne veux pas qu’il s’en aille. Je veux au moins pouvoir le voir.
- Sariel, calme-toi. On va trouver une solution.

Après encore quelque sanglot, le jeune garçon fini par ce calmer.

- Bien, fit le professeur, récapitulons ! Donc Mr Sanada retourne habiter au japon, c’est ça ?
- Oui, renifla Sariel
- Et toi, quelle est la langue que je t’enseigne, celle où tu es presque parfaitement bilingue ?
- Le japonais. Mais maman ne me laissera jamais partir seul au Japon.
- Et si je viens avec toi ?
- Hein ?
- Ma femme et moi avons le mal du pays et nous avions prévu de retourner au japon un fois que j’aurais fini ton enseignement.
- C’est vrai ?! Vous aussi vous me laisser seul, s’exclama l’adolescent.
- Puisque je viens de te dire que je suis d’accord pour que tu nous accompagnes.
- Mais il faut que maman soit d’accord.
- Allons d’abord lui en parler, bien entendu en omettant de faire intervenir ton cher Mr Sanada, fit Takehiko en lui faisant un clin d’œil.

Le jeune garçon sécha les quelques larmes qu’il restait sur son visage et sourit, ayant retrouvé l’espoir.

Sariel et son professeur et ami descendirent au rez-de-chaussée et cherchèrent Sonia. Ils la trouvèrent dans la cuisine. L’adolescent se lança :

- Maman, je… j’aimerai partir au Japon.
- Pardon !? s’étrangla la femme
- Je voudrais partir au Japon, répéta son fils.
- Il est hors de question que je te laisse tout seul dans un pays étranger.
- Il ne serra pas seul, ma femme et moi retournons au japon bientôt, intervint le Japonais.
- Mais il n’est pas prêt, il ne pas assez bien japonais.
- Au contraire, avec encore trois mois de cours, il sera parfaitement bilingue et encore trois mois supplémentaire pour apprendre les us et coutumes du Japon. De plus, partir au Japon pour la fin de ses études serait un bon moyen pour améliorer encore son japonais, ponctua le professeur.
- Alleeeeeeeeeeeeeeeeeeeez, s’il te plait, mamaaaaaaaaaaan, dis oui.

Devant les yeux remplit d’espoir de son fils Sonia craqua.

- Si ça peut te rendre le sourire alors tu peux y aller. Mais je veux que tu m’appelles deux fois par semaine et que tu reviennes pour les fêtes.
- Merciiiiiiiiiii, hurla presque Sariel en se jetant dans les bras de sa mère.
- Combien de temps comptes-tu rester là-bas ? demanda la femme.
- Jusqu’à la fin de mes études dans un premier temps.
- Je viendrais te voir de temps en temps, fit-elle. Et vous Mr Takito, je compte sur vous pour veiller sur mon fils.
- Comptez sur moi, sourit-il, je prendrais soin de Sariel comme de la prunelle de mes yeux.
- Allez maintenant retourne dans ta chambre, je crois que tu as des leçons à retenir, non ? s’exclama-t-elle en regardant Sariel.

Ce dernier lui sourit et retourna dans sa chambre après avoir embrassé sa mère.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyLun 4 Sep - 12:41

۞۞۞

Six mois avaient passé, tous les papiers avaient été mis en règle : le passeport, un titre de séjour pour 4 ans.

Sariel fit un dernier signe de la main a Sonia avant que son avion ne décolle.

Le jeune garçon n’arrivait pas à se tenir tranquille sur son siège, c’était son premier voyage en avion malgré ses 16 ans passés.

L’avion atterri enfin. Takehiko et sa femme conduirent Sariel jusqu’à leur demeure, ils avaient acheté un appartement au centre de Tokyo. C’était un appartement assez spacieux, il comptait trois chambres, une salle de bain pas trop petite mais pas trop grande non plus, un salon relié directement a la salle à manger et une cuisine. Un appartement assez confortable sans nul doute.

Sariel s’installa dans une des chambres tandis que le vieux japonais terminait d’aider le chauffeur de taxi à vider son coffre des multiples valises et caisses qu’il contenait.

۞۞۞

Le lendemain, Takehiko téléphona au lycée où enseignait maintenant Mr Sanada et fit une demande d’inscription au nom de Sariel Orbe. Le directeur de l’institut accepta avec plaisir de recevoir dans son établissement un élève étranger et demanda s’il avait besoin d’aide pour comprendre le japonais, le professeur répondit que non et ajouta qu’il n’aurait pas besoin non-plus d’une remise a niveau. Le directeur termina par demander que Sariel vienne se présenter lundi à son bureau avec ses papiers d’identité et qu’il lui remettrait, alors, l’uniforme réglementaire. Il ajouta avant de raccrocher qu’il ne commencerait les cours que mardi.

Lundi comme prévus, Sariel se rendit en compagnie de Takehiko au Lycée Horikoshi avec tout le papier nécessaire à son inscription. Le directeur les accueillit les bras ouverts et le sourire aux lèvres. Il inscrit Sariel directement après avoir vérifié les papiers de celui-ci. Puis l’interrogea un peu sur ses capacités scolaire

- Je n’aurais pas besoin de cours de rattrapage pour combler un quelconque retard, j’ai toujours eu la capacité de comprendre tout dès la première fois que je l’entendais et je n’ai même pas vraiment besoin de l’entendre pour le savoir. Mais j’apprécierais avoir un petit résumé pour savoir quelle matière ont déjà été vue en classe, lui répondit Sariel dans un japonais des plus correct et poli.

Le directeur était bluffé par la facilité avec la quel le jeune garçon s’exprimait dans cette langue qui n’était pas la sienne.

- Euh… oui, bien sûr, tu n’auras qu’à feuilleter le cours d’un des élèves de ta classe. Mais es-tu sûr de ne pas avoir besoin de cours de rattrapage ? la matière n’est pas des plus facile et…
- Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur, coupa Takehiko, il n’en aura pas besoin, son QI dépasse les 180, la matière la plus difficile sera pour lui qu’une matière… très simple.
- 180 de QI ? s’étonna le directeur.
- Plus de 180, rectifia Sariel.

L’homme d’age mûr qu’était le directeur donna à son nouvel élève son uniforme, il donna encore quelques informations et lui fit visiter l’école.

۞۞۞

Le lendemain, Sariel s’apprêta pour aller en cours et se rendit dans la cuisine pour prendre un petit déjeuner rapide en compagnie de l’homme qui l’avait pris sous tutelle et de sa femme. Ils avaient décidé de parler uniquement en japonais pour que Sariel s’habitue à utiliser cette langue couramment. C’est ainsi que commença la conversation.

- Alors tu va enfin revoir ton cher Mr Sanada , sourit Takehiko.
- Oui, enfin peut-être, j’ai anglais en 4eme heure juste avant la pause de midi mais c’est pas dis que ce sera lui qui me donnera cours, expliqua le jeune Belge.
- J’espère que tu l’auras.
- Moi aussi, sourit Sariel
- Je n’en doute pas, moi j’aimerais bien voir la tête qu’il va tirer si tu est dans sa classe classe.
- Il va être très surpris, fit la femme qui avait été mise au courant par son mari.
- C’est dommage de ne pas être là pour voir ça, gloussa l’homme.

Ils rirent tous les trois de bon cœur en pensant à la tête que pourrait faire le jeune professeur d’anglais.

- Bon, il est temps d’y aller, déclara le vieux Japonais en regardant sa montre.

Sariel dit au-revoir à Miwa – la femme de Takehiko – et monta dans la voiture de location qu’ils avaient emprunté en attendant d’en acheter une neuve.

Après un quart d’heure de route, Sariel arriva à destination, son professeur lui souhaita bonne chance et partit en direction de l’université où il avait réussi à décrocher un poste de professeur de français.

La cloche sonna le début des cours, le jeune garçon se rendit au bureau du directeur comme lui avait demandé ce dernier la veille. Lorsque le jeune homme arriva devant le bureau, il fut surpris de voir l’homme l’attendre devant la porte, celui-ci lui sourit et lui dit qu’il allait le présenter à sa nouvelle classe. Sariel le suivit jusqu’à une nouvelle porte où il lui dit de l’attendre. L’adolescent obéit. Le directeur entra dans la pièce et s’excusa auprès du professeur qui donnait cours puis s’adressa aux élèves.

- Chers élèves, aujourd’hui vous allez accueillir dans votre classe un nouvel élève. Il nous vient de Belgique et vient tout juste d’arriver au Japon. J’espère que vous lui ferez un bonne accueille.

Partout dans la classe des chuchotements s’élevèrent. Le directeur fit entrer Sariel alors que le professeur redemandait le silence.

- Présente-toi, fit le directeur à voix basse.
- Je m’appelle Sariel Orbe, enchanté de vous rencontrer, obéit Sariel.
- Il y a une place libre dans le fond près de la fenêtre, installe-toi, dit le professeur en désignant la-dite place.

Le jeune Belge acquiesça et alla à la place qu’on lui avait attribuée et le cours continua.

La cloche sonna la fin du cours et tous les élèves se ruèrent vers Sariel une fois le professeur sortit de la classe.

- Tu t’appelle Sariel, c’est ça ? demanda une première élève.
- Oui, répondait simplement le jeune garçon.
- C’est où la Belgique ? On parle quoi là-bas ? T’as des frères et sœurs ?

Les questions partaient de tous les coins et Sariel ne disait rien, ne sachant ou donner de la tête.

- Mais laissez le tranquille, vous voyez bien qu’il ne comprend pas bien le japonais, intervint une jolie fille qui, à la façon dont elle le regardait, s’était bien décidée à mettre le bel étranger dans la liste de ces petits-amis.

A cette phrase, le jeune Belge émit un gloussement. Lui ? Ne pas comprendre le japonais ? S’il ne répondait pas c’est juste parce qu’il n’avait pas l’habitude que 10 personnes lui posent tant de question en même temps.

- J’ai une idée, s’exclama un garçon à sa droite. Si on ne disait pas qu’il y a un nouvel élève au prof, on verrait combien de temps il leur faudrait pour remarquer Sariel. Ça risque d’être drôle vous ne croyez pas ?

L’idée plus à la classe et tous acceptèrent de garder le silence.

Le professeur suivant arriva, un homme d’environ 35 ans, il enseignait l’histoire. Il mit 15 min pour enfin s’apercevoir de la présence de Sariel. Le suivant, lui mit une demi-heure.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyLun 4 Sep - 12:41

۞۞۞

Vint l’heure de la récréation, tout un groupe d’élève était rassemblé autour de Sariel et lui parlait en « petit nègre » en espérant qu’il comprenne. Dans son fort intérieur, le jeune étranger était mort de rire : Ils étaient tous en train de se ridiculisé à parler comme on parle à un enfant à qui on apprenait à parler, alors que lui, comprenait parfaitement cette langue.

- Toi verra, dit une élève en faisant de grand geste, professeur d’anglais gentil, aussi très beau.

La conversation venait de tombé sur leur prochaine heure de cours et cette heure, justement, semblait être l’heure d’anglais. Sariel fit d’un coup plus attention à ce qu’ils lui racontaient.

- Oui, Mr Sanada être beaucoup gentil et très, très beau, renchéri une autre fille.

Mr Sanada, Hiroshi Sanada était donc son prof d’anglais, il avait une chance sur trois de tomber sur lui, apparemment il avait tiré le bon numéro.

Soudain la cloche sonna la reprise des cours et tous les élèves regagnèrent leurs classes en ronchonnant. Tous sauf Sariel qui avançait, le sourire aux lèvres.

Hiroshi se dépêcha de gagner la salle ou il devait donner cours, la cloche venait de sonner et il ne voulait pas perdre ses bonnes habitudes et arriver en retard.

Quand il entra en classe tous les élèves étaient déjà là mais, au moins, il n’était pas en retard. A son arrivée, tous se levèrent, le saluèrent et se rassirent. Hiroshi leur sourit et entama son heure de cours en écrivant un texte en japonais au tableau. Derrière lui beaucoup chuchotaient mais il ne s’en offusquait jamais et les laissa donc faire.

- Bien, fit-il en se retournant quand il eut fini d’écrire. Qui pourrait me traduire ce texte en anglais, je sais qu’il est assez compliqué mais je suis là pour vous aider.

Aucun n’avait l’air de ce décider pour traduire sauf une personne qui leva timidement la main, au fond de la classe à côté de la fenêtre.

- Oui, vas-y, fit Hiroshi sans vraiment regarder l’élève.

Quand ce-dernier se leva pour traduire le texte, il s’étrangla.

- Sa… Sariel !? Mais qu’est-ce que tu fais ici ? demanda le Japonais en français.
- Je sui venu pour continuer mes études, répondit le jeune garçon, lui aussi en français.
- Mais, tu ne parles pas japonais, tu ne vas pas savoir suivre les cours.
- Détrompez-vous, je sis bilingue français/japonais. Takehiko, enfin je veux dire, Mr Takito, en plus d’être un ami est aussi mon professeur de japonais, c’est avec lui que je suis venu ici, lui annonça Sariel.

Hiroshi commençait à paniquer, la raison pour laquelle il avait quitté la Belgique se trouvait à présent devant lui. En six mois, il n’était pas parvenu à oublier l’amour qu’il éprouvait pour son élève, au contraire, il semblait que cette séparation n’ait fait que renforcer ses sentiments à l’égard de cet ange – comme il se plaisait à l’appeler – son amour pour lui n’avait cessé d’augmenter durant les six mois où il ne l’avait vu.

- Mais, comment ce fait-il que tu sois justement dans cette école, celle ou j’enseigne ?
- Vouas aviez donné le nom du lycée où vous alliez enseigner avant de partir. Je me suis dit que ce serait sympa de vous retrouver et puis comme ça il y a au moins quelqu’un que je connais dans cette école, répondait-il.

Tous les élèves avaient les yeux fixé sur leur professeur et le nouvel élève qui étaient en train de converser dans une langue qu’aucun d’entre eux ne comprenait. Mr Sanada avait l’air de connaître Sariel et inversement.

- Bon, fit Hiroshi, nous en reparlerons plus tard peut-être. Traduis-moi ce texte, ajouta-t-il en japonais.

Et Sariel s’exécuta et traduit le texte dans un anglais des plus pure.

- C’est parfais, comme d’habitude, constata le professeur.
- Merci, sourit le jeune Belge.

Le cœur d’Hiroshi rata un battement, ce sourire, Dieu, qu’il aimait ce sourire, toutes les nuits il en rêvait et maintenant ce rêve devenait réalité mais ce rêve le faisait souffrir car il savait que jamais il ne pourrait se réaliser complètement, jamais Sariel ne sourirait que pour lui, jamais Sariel ne l’aimerait comme lui il l’aime. Ce rêve devenait véritablement un cauchemar.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyLun 4 Sep - 12:42

۞۞۞

Le reste du cours se passa comme ceux qu’il donnait en Belgique : Sariel avait les yeux rivés sur lui et souriait, il aurait aimé que ce sourire soit pour lui mais Sariel avait toujours été comme ça, à sourire pour un rien. La seule fois où il l’avait vu en larmes et déprimé était lors de cette malheureuse affaire avec Mr Rochel.

La fin du cours sonna et Mr Sanada sortit de la classe encore sous le choc, tandis que tout les élèves se précipitèrent sur Sariel.

- Tu parles japonais ?! questionna un garçon.
- Euh, oui, mais vous ne me laissiez pas le temps de parler alors…
- Tu connais Mr Sanada ? demanda une fille encouragée par plusieurs de ses amies.
- Euh, oui… admit Sariel. Je le connais…
- Et d’où ? Comment tu l’as connu ? Est-ce que…
- Allez tous à vos places, interrompit l’homme qui venait d’entrer.

Tous rejoignirent leur place, laissant enfin le jeune Belge respirer.

Pendant le temps de midi, il alla se réfugier sur le toit pour échapper aux questions incessantes des « fans » de Mr Sanada. L’endroit était calme, on entendait en bruit de fond le brouhaha des élèves et quelques petits oiseaux qui chantaient. Cette solitude lui plaisait énormément, elle lui laissait la possibilité de penser et de rêver. Bien évidemment la seul chose ou plutôt la seule personne qu’il avait en tête était son cher et tellement aimé Mr Sanada.

Takehiko passa le chercher à la fin des cours et ne put s’empêcher de lui demander s’il l’avait vu.

- Oui, il était toujours aussi beau, fit Sariel rêveur.
- Alors ? insista le Japonais, comment a-t-il réagit ?
- Ben en fait-il avait l’air très surpris mais aussi abattu dans un certain ses. Peut-être que je le dégoûte et que c’est pour ça qu’il est partit, émit Sariel comme hypothèse.
- Mais arrête de te tourmenter comme ça. Je suis sûr que tu ne le dégoûte pas. Il était seulement très surpris, la déception ou je ne sais quoi, tu l’as sûrement sortie tout droit de ton esprit, le rassura le vieux professeur.
- Oui, tu as sûrement raison, sourit-il en essuyant les quelques larmes qui avaient perlé aux coins de ses yeux.

Quand Sariel et Takehiko entrèrent dans le couloire, une bonne odeur de nourriture embaumait le petit appartement, une odeur de riz et de porc panné, les deux hommes en avaient l’eau a la bouche. Sariel alla se passer un peu d’eau sur le visage avant de passer à table pour ne pas que Miwa s’inquiète en voyant qu’il avait pleuré.

Avant d’aller se coucher Sariel téléphona à sa mère :

- Allô ? fit une voix à l’autre bout du fil.
- Maman, c’est Sariel.
- Sariel, mon petit ange, comment vas-tu ?
- Bien, et toi ? Ça va ?
- Tu me manque mais ça va, souri Sonia. Et ça se passe bien à l’école ?
- Aujourd’hui c’était mon premier jour. Ça c’est bien passé. Et tu sais qui j’ai retrouvé ? ajouta-t-il.
- Non, qui ?
- Mr Sanada ! C’était une vraie surprise, mentit innocemment Sariel.
- C’est vrai ?! Tant mieux, ça fait une personne de plus que tu connais. Et puis, je suis plus rassurée qu’il soit près de toi, après ce qu’il t’est arrivé… fit tristement la femme.
- Moi aussi, je me sens plus en sécurité s’il est près de moi, avoua le jeune garçon. Euh, je vais devoir te laisser, maman, ça commence à coûter cher. Je t’enverrais un mail.
- Oui, au revoir mon ange.
- Au revoir, maman. Bye.

Sariel reposa le combiné et inspira profondément avant de se diriger vers sa chambre pour pouvoir jouir d’une nuit de repos bien méritée…

۞۞۞

En se levant le lendemain matin, Sariel pria le ciel pour que son cher Mr Sanada lui offre un sourire car la veille il n’y avait pas eu droit. Bien sûr, il avait sourit mais ce n’était pas le genre de sourire qu’il voulait de lui, il ne voulait pas d’un sourire forcé, il voulait un vrai sourire, un sourire remplit de joie et de tendresse.

Il pris un petit déjeuner copieux mais rapide puis Takehiko le conduisit jusqu’à son lycée. Dés qu’il sortit de la voiture une bonne dizaine d’élèves se dirigea vers lui, des filles pour la majorité. Les questions repartirent de bon train, Sariel aurait voulut se mettre les mains sur les oreilles et chanter pour ne pas avoir à entendre toutes les questions qu’on lui posait sur le superbe professeur d’anglais…Ce fut la sonnerie de début des cours qui le sauva de la folie…

۞۞۞

5e heure, l’heure d’anglais, Sariel avait le regard figé sur son professeur mais celui-ci semblait ne pas le voir ou plutôt ne pas vouloir le voir. L’adolescent ne reconnaissait plus l’homme qu’il aimait, l’homme qui l’avait tiré des mains perverses de Mr Rochel, l’homme qui l’avait soigné et qui s’était occupé de lui. Il ne reconnaissait pas le Hiroshi Sanada qu’il avait connu en Belgique.

Le cours se termina et Sariel n’eut même pas droit à un seul regard malgré les plusieurs fois où il avait levé la main pour répondre aux questions qu’il avait posées.

A l’arrivée du professeur suivant, Sariel prétexta un mal de ventre pour pouvoir se rendre à l’infirmerie. Le médecin scolaire lui donna un cachet – qu’il fit semblant d’avaler – et le laissa seul pour qu’il puisse se reposer au calme sur l’unique lit qui trônait près de la fenêtre.

Une fois seule, Sariel se mit à pleurer, son corps se secouait, prit de spasmes incontrôlés, ses mains serraient l’oreiller jusqu’à ce que ses phalanges en deviennent blanches, les larmes coulaient et semblaient ne pas vouloir s’arrêter, ses yeux en devirent rouge… Son cœur saignait, une douleur sourde lui déchirait la poitrine, il aurait voulu mourir maintenant pour enfin la faire taire. Il ne comprenait pas, qu’avait-il fait pour souffrir autant ? que lui avait-il fait pour qu’il le nie de la sorte ? Etait-ce parce que c’est homme – Mr Rochel – avait posé ses mains sur lui ? Avait-il deviné les sentiments qu’il éprouvait pour lui ? Ou bien, en avait-il assez qu’il le colle ?

Hiroshi était dans la salle des professeurs, sa tête enfouie dans ses mains, en proie à d’intenses réflexions. Que pouvait-il faire ? Sariel était près de lui mais il ne pouvait le toucher, c’était un élève et lui un professeur, c’était impossible entre eux… de plus il était tous les deux des hommes. Et puis, de toute manière, il ne partageait sûrement pas ses sentiments.

Il était tellement plonger dans ses pensées qu’il n’entendit pas la porte s’ouvrir, il sursauta violemment quand la personne qui venait d’entrer posa sa main sur son épaule.

- Ça va ? demanda le nouvel arrivant. Vous n’avez pas l’air bien…
- Ah, c’est vous Dr Hokuto ?! Je… oui, ça va.
- Vous n’avez pas l’air pourtant, constata le médecin scolaire – car c’était lui – inquiet.
- Oh, ce n’est pas grave, juste quelque problème de cœur.
- Votre petite-amie vous a quitté ? demanda l’homme, curieux.
- Hein ? Quelle petite-amie ?
- Oh, non, je me demandais juste ce qui pouvait vous mettre dans un état pareil. Mais ci ce n’est pas ça, qu’est-ce que c’est ?
- Je ne sais pas si je devrais vous le dire, ça risque de vous choquer…
- Vous êtes amoureux d’un homme n’est-ce pas ?

Hiroshi fit un bond sur sa chaise et ouvrit tellement les yeux qu’ils faillirent sortirent de leurs orbites.

- Ne me regardez pas comme ça, c’était juste une supposition, je suis dans le juste apparemment sourit le médecin.
- Ça ne vous choque pas ?
- A vrai dire, je suis gay donc non ça ne me choque pas, avoua-t-il. Et qui est l’heureux élu ?
- Heureux élu ? Je ne crois pas que je puisse le qualifier d’heureux…
- Il n’est pas au courant ?
- Comment est-ce que je pourrais le mettre, surtout dans ma situation, fit le professeur au bord des larmes.

Hokuto pris le jeune professeur dans ses bras pour le consoler.

- Allons, rien ne sert de pleurer. Racontez-moi tout.
- Quand je suis allé en Belgique, il y avait un garçon qui avait faillit se faire violer par un de mes collègues, c’est moi qui l’ai « sauvé » après je me suis rendu compte que je l’aimais.
- Oh, et maintenant vous souffrez parce qu’il est loin de vous ?
- En fait, c’est moi qui suis partit parce que je souffrais de le voir tous les jours en classe sans pouvoir le toucher ou lui dire combien je l’aime, avoua Hiroshi la tête basse.
- En classe ?
- Oui, c’était un de mes élèves, je ne vous l’avais pas dit ? Enfin, j’espérais pouvoir l’oublier en étant loin de lui, mais, à l’inverse, mes sentiments se sont renforcé.
- Et donc, maintenant, vous voulez le voir ?
- Non, justement ! je voulais rester le plus loin de lui, mais…
- Mais ? répéta le médecin.
- Mais c’est lui qui est venu à moi. Il est venu terminer ses études au japon et il fallait évidemment qu’il tombe dans le lycée où j’enseigne.
- Un petit étranger, d’environ 1m60, cheveux châtains, yeux euuuuh… violet ?
- Oui, c’est ça, mais comment savez-vous ?
- Ben, il est à l’infirmerie pour le moment, mal de ventre sois-disant. Je dois reconnaître que vous avez bon goût, il est très mignon, remarqua Hokuto. Est-ce qu’on pourrait se tutoyer ? je déteste vouvoyer les gens…
- Euh, oui, bien sûr.
- Et donc, que comptes-tu faire en ce qui le concerne ?
- Je ne sais pas, pour le moment, je l’ignore mais je déteste ça. Mais je ne peux pas lui dire que je l’aime non plus.
- Oui, mais s’il t’aimait aussi ? et que se serait pour ça qu’il est ici, pour te voir…
- Non, il ne peut pas m’aimer, c’est impossible !
- Si tu le dis, fit Hokuto avec résignation.

Un long silence suivit, laissant le temps à Hiroshi pour penser à comment il devait agir vis-à-vis de Sariel. L’ignorer n’était pas une bonne idée, il devrait se comporter comme avant avec lui, mais il ne s’en sentait pas la force. Le jeune professeur craque et s’effondra en larmes sur la table. Hokuto ne savait pas quoi faire d’autre que de le prendre dans ses bras pour le consoler et le bercer en lui murmurant des mots rassurant.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyLun 4 Sep - 12:42

۞۞۞

A force de pleurer Sariel avait fini par avoir mal à la tête, il se leva et se dirigea vers la pharmacie mais malheureusement celle-ci était fermée à double-tour. Il sortit donc de la pièce et ce rendit vers celle où il supposait que s’était rendu le médecin : la salle des professeurs.

Sariel frappa doucement à la porte et l’ouvrit, ce qu’il vit lui fit l’effet d’un coup de poignard dans le cœur : Mr Sanada et le médecin scolaire était là, tendrement enlacé…

- Non… murmura Sariel alors que ses yeux se remplissaient de larmes.

Hokuto se retourna quand il entendit un léger « non » derrière lui. Intrigué, Hiroshi regarda dans la même direction que le médecin.

- Sariel ! ? s’étouffa le jeune professeur.

En entendant son nom dans la bouche de son professeur d’anglais, le jeune garçon se réveilla de la torpeur dans laquelle il s’était plongé et s’enfuit tendis que les larmes s’étaient mises à couler le long de ses joues.

Hiroshi était en état de choc, qu'est-ce que Sariel était venu faire ici ?

- Il pleurait, fit remarquer Hokuto.
- Hein ?
- Sariel, il pleurait, répéta-t-il.
- C’est vrai ? Hé ! Comment tu connais son nom ?
- Bien sûr que c’est vrai, quant au nom, c’est toi qui l’as appelé Sariel.
- Il pleurait ?!
- Puisque je te le dis !

Hiroshi se précipita à la poursuite de Sariel mais malgré que le jeune garçon ne soit pas rapide, il avait déjà disparu de son champ de vision. Le professeur chercha l’élève qui lui avait vol son cœur dans toute l’école, les toilettes, les salles de classe vides, … rien. Il ne lui restait plus que le toit à fouiller. Il ouvrit lentement la porte et des pleures arrivèrent jusqu’à son oreille. Il avança vers la source de ces pleures et vit Sariel assis contre un mur, les jambes serré contre sa poitrine et la tête posée sur ses genoux.

- Sariel, appela-t-il doucement.

Ce dernier releva la tête brusquement et se remit à pleurer de plus belle.

- Sariel, qu’est-ce que qu’il y a ? demanda Hiroshi qui commençait sérieusement à s’inquiéter. Dit moi…
- Vous me détestez ! cria-t-il en français.
- Mais non voyons…
- Si ! Je vous dégoûte à cause de ce que Rochel m’a fait ! Vous me détestez alors que moi je vous aime tellement, avoua Sariel.
- Tu… tu me quoi ? s’étrangla le Japonais.
- Je vous aime, je suis fou amoureux de vous. Quand vous êtes repartit au Japon, j’ai cru que j’allais mourir, c’est pour ça que je vous ai suivit.
- Sariel…
- Je comprendrais que vous ne vouliez plus me voir.
- Tu m’aime ?
- Oui, je…

Sariel n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’Hiroshi le serrait dans ses bras autant pour le consoler que pour s’assurer que tout ça n’était pas un rêve, que tout ce qu’il venait d’entendre était la vérité.

- M… monsieur ?
- Sariel, mon cher Sariel, comment peux-tu penser que je te déteste ou que je n’aurais plus envie de te voir après ce que tu viens de me dire ? ! s’exclama le professeur.
- Mais, vous étiez si froid avec moi et euuuh… je ne comprends plus…
- Sariel, je t’aime. Je t’aime à en mourir.
- Mais, alors, pourquoi vous… ?
- Je souffrais de ne pas pouvoir te toucher alors j’ai essayé de t’éloigner de moi.
- Mr Sanada, je vous aime tellement, je n’ai jamais cru que vous pouviez m’aimer aussi…
- Moi non plus, je n’ai jamais pensé que tu pouvais m’aimer. Et je t’en prie appelle-moi Hiroshi et tutoie moi, euh, mais pas en classe, ajouta Hiroshi.
- Hiroshi… ?
- Oui ?
- Pourquoi tu étais dans les bras du médecin tout à l’heure ? demanda suspicieusement Sariel.
- Oh, ça ! Ben c’est parce qu’il me consolait, je… j’étais sûr que tu ne m’aimerais jamais comme moi je t’aime et j’ai craqué alors…
- Il est au courant ?
- Oui, je suis au courant, fit Hokuto en s’approchant d’eux.

Sariel fit un bon en arrière en le voyant et Hiroshi sursauta.

- Ne faites pas cette tête les amoureux, je vais pas vous bouffer…
- Tu es la depuis longtemps ? demanda le professeur.
- Juste depuis : « pourquoi tu étais dans les bras du médecin ». On dirait que tout s’arrange finalement.
- Oui, on dirait. Euuuh… Sariel ça va ?

Sariel regardait avec insistance le sol et était rouge comme une tomate trop mûre.

- Hey gamin faut pas être gêné comme ça. Tiens, tends la main, fit gentiment le médecin scolaire.

Sariel obéit et tendis sa main, Hokuto déposa quelque chose à l’intérieur.

- Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il, intrigué.
- Un cachet pour les maux de tête.
- Hein ? Mais comment vous savez ?
- Ben tout à l’heure, tu n’avais pas vraiment l’air d’avoir mal au ventre mais tu avais l’air vraiment très triste, c’est pour ça que je t’ais laissé seul. J’ai supposé que tu allais pleurer.
- Oui, mais ça explique pas le cachet.
- Il est fréquent qu’après avoir pleuré, on ait mal à la tête alors…
- Oh, merci monsieur…
- Hokuto, appelle-moi Hokuto.
- Euh oui, merci Hokuto. Vous le direz à personne, hein ?
- Non, bien sûr que non. Et si je te permets de m’appeler par mon prénom, tu peux aussi me tutoyer. Bon c’est pas tout ça mais je crois que vous devriez rentrer, je vais vous faire un certificat pour tous les deux, allez vous expliquer chez vous, zou…
- Oui, on viendra te voir demain matin pour le certificat, fit Hiroshi.
- D’accord, ils seront fait, sourit Hokuto en s’en allant.
- Euh… Tu veux venir chez moi ? Juste parler, hein, j’ai pas l’intention de t’enter quoi que ce soit. Mais si tu veux pas, c’est pas grave.
- Si, je veux bien, répondit timidement Sariel.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyLun 4 Sep - 12:43

۞۞۞

Ils étaient enfin arrivés chez Hiroshi. Ils avaient bien pris gardent à ne faire aucun bruit dans les couloirs de l’école et il avait pris le train pour arriver jusqu’à l’appartement du jeune professeur. Ils enlevèrent leurs chaussures et Sariel alla s’installer dans le salon.

- Tu veux quelque chose à boire ? Un chocolat chaud ? proposa le Japonais.
- Euh, oui, merci.

Pendant qu’Hiroshi allait à la cuisine pour préparer le chocolat chaud de Sariel et son café, le jeune garçon détailla l’appartement. Il était grand et confortable, le salon était joliment décoré, au centre de la pièce se trouvaient deux canapés noirs se faisant face, sur chacun d’eux était disposé deux coussins blancs, par opposition à la couleur des canapés. En fait toute la décoration était basée sur l’opposition entre le blanc et le noir, on y retrouvait aussi quelque touche de rouge pour égailler le tout.

Hiroshi revint dans la pièce avec deux tasses en main.

- Tiens, ton chocolat chaud… dit-il en lui tendant une des tasses.
- Merci.

En prenant la tasse que son professeur – si on pouvait toujours l’appeler comme ça – lui tendait, Sariel lui effleura accidentellement la main, ils se regardèrent tous les deux et rougirent.

- Je, euh… désolé, s’excusa Sariel.
- C’est pas grave, tu n’as pas à t’excuser. Euh, Sariel ? ajouta Hiroshi en déposant sa tasse sur la table basse qui trônait entre les deux canapés.
- Oui ?
- Je peux te poser une question ?
- Oui, allez… vas-y.
- Tout à l’heure, tu as dit que tu m’aimais, mais, tu es sûr que tu m’aimes ? Enfin, tu vois, je ne voudrais pas que mes sentiments te fassent souffrir alors je voulais m’assurer que tu les partageais, demanda Hiroshi en regardant Sariel.
- Je t’aime depuis le premier jour où je t’ai vu même si je m’en suis rendu compte bien plus tard. Je sais que ça doit paraître bizarre parce que tu as presque 10 ans de plus que moi mais je suis quand même tombé amoureux de toi et euh… je ne me trompe pas dans mes sentiments, je t’aime et ça me fait mal que tu doutes, termina Sariel à voix basse.
- Sariel, je suis désolé d’avoir douté. Je t’aime et je n’arrive juste pas à croire que toi aussi. J’ai l’impression d’être dans un rêve et j’ai peur de me réveiller…

Hiroshi se leva et s’installa à coté de Sariel.

- Hi… Hiroshi, je euh…
- Oui ? Qui a-t-il ?
- Est-ce que je peux te considérer comme… euh… mon petit-ami ?

Hiroshi fut surpris par cette question et il lui fallut quelque seconde pour comprendre ce que Sariel lui avait demandé craintivement, il lui sourit et se pencha vers lui jusqu’à effleurer timidement ses lèvres douces et humides des siennes. Ils restèrent ainsi durant plusieurs secondes, les yeux fermer, lèvres contre lèvres' à échanger un tendre et chaste premier baiser. Ils se séparèrent et doucement leurs paupières se rouvrirent.

- Maintenant, tu peux, lui murmura Hiroshi.
- Hiroshi… je t’aime.
- Je t’aime aussi Sariel.

Un long silence suivit leur petit échange, silence durant lequel ils se serrèrent l’un contre l’autre.

- Hiroshi ?
- Oui ?
- Comment on va faire ? à l’école je veux dire…
- Ben, euh… tu ne devras pas m’appeler par mon prénom et bon, on essayera de se voir à midi mais je sais pas trop où…
- On pourra aller sur le toit, il n'y a jamais personne là-bas ou on pourra toujours aller à l’infirmerie.
- Oui, c’est ce qu’on fera, sourit Hiroshi. Mais en classe, il faudra faire comme si de rien n'était.
- Bien sûr, c’est normal et puis si on apprend que tu as une relation avec un élève, mineur qui plus est, tu seras viré, non ?
- Oui, sans aucun doute. Bon et si on se faisait à manger ? fit le Japonais en changeant de sujet.
- Oh, oui ! répondit Sariel dont le ventre commençait à gargouiller.
- Un katsudon, ça te dit ? proposa le jeune homme.
- Oui, mais je veux t’aider, laisses-moi au moins faire le riz.

Hiroshi lui sourit et accéda à sa requête. Pendant le repas, ils apprirent à mieux se connaître, mais Sariel, écarta volontairement de la conversation, il ne voulait pas qu’il sache ce qu’il lui avait fait. Hiroshi lui parla du suicide de sa sœur, plus en détail que la dernière fois. En fin de soirée, ils regardèrent un film, serré l’un contre l’autre et passant la plupart du temps à s’embrasser plutôt qu’à regarder vraiment le film, si bien que quand le générique de fin commença, chacun d’eux se demanda de quoi le film avait bien pu parler.

- Il est tard, constata Hiroshi, allons nous coucher, sinon nous n’arriverons jamais à l’heure au lycée demain.
- Oui, mais, euh… je dors où ? hésita Sariel .
- Dans mon lit si ça ne te dérange pas. Oh ! Ne t’inquiète pas, je ne te toucherais pas.
- Oui, je sais, fit Sariel en réprimant un bâillement.

Tous les deux avaient complètement oublié Takehiko qui devait se faire un sang d’encre pour son petit protégé.

Ils se couchèrent chacun d’un côté du lit, mais plus les minutes passaient, plus Sariel se sentait loin d’Hiroshi, alors doucement et sans un bruit il vint se blottire dans ses bras. Caché par la noirceur de la nuit le jeune homme sourit et referma ses bras sur le corps si fragile de celui qu’il aimait, il enfouit son visage dans la douce chevelure senteur vanille de Sariel. Ce dernier soupira d’aise et s’endormit, confortablement pelotonné contre le torse des la personne qu’il aimait.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyLun 4 Sep - 12:43

۞۞۞

Le lendemain, quand Sariel se réveilla, la première chose qu’il vit fut le visage d’Hiroshi qui lui souriait tendrement.

- Bonjour, fit l’homme a voix basse.
- Bonjours, répondit-il en baillant. Ça fait longtemps que tu es réveillé ?
- Au moins deux bonnes heures.
- Tu aurais dû me réveiller !
- Non, j’aime te regarder dormir, tu es si beau et si paisible… Tu veux déjeuner ?
- Oui, euh… on va pas arriver en retard au lycée ? demanda Sariel qui s’inquiètait pour l’heure.
- Non, on a encore une heure devant nous. Et puis il y a seulement 10 minutes de train alors ne t’inquiete pas, on sera à l’heure. Bon, je vais me laver, le temps que tu sois completement réveillé puis j’irais préparer le petit-déjeuner pendant que tu prendra ta douche. Ça te convient comme programme ? ajouta le jeune professeur.
- Oui, fit l’adolescent en se frottant les yeux.

Hiroshi sortit de la pièce et alla prendre une douche. De la chambre Sariel l’entendait chantonner, sa voix était sublime, douce et chaude à la fois, il se laissa bercer par le douce voix de son, désormais, petit-ami. Le temps passa sans qu’il ne s’en rende compte. Hiroshi sortit de la salle de bain et Sariel sursauta.

- Tu vas te laver ? questionna le Japonais.
- Oui, j’y vais.

Sariel entra dans la salle de bain, la pièce était embuée et la vapeur d’eau portait la douce fragrence d’Hiroshi. Le jeune garçon se laissa ensorceler par cette odeur, jamais il n’avait sentit quelque chose de tel, jamais a part dans les bras d’Hiroshi.

Sariel se déshabilla et entra dans la douche, l’odeur était encore plus forte ici. Il fit couler l’eau, elle était chaude, la sentire ruisseler tout le long de son corps lui plaisait énormément, ajouter l’odeur qui planait dans cette pièce, cela lui donnait toute sorte de sensation plus plaisante es une que les autres…

Sariel laissa ses mains vagabonder sur son corps, d’abord sur son torse puis il descendit et carressa son ventre, il descendit encore jusqu'à son bas-ventre et puis encore plus bas. Une de ses mains s’arrêta sur son membre dresser alors que l’autre se dirigeait vers ses fesses. Doucement il imprima un mouvement de va-et-vient sur sa virilité alors qu’en même temps il introduisait un doigts dans son intimité. Il gémit, jamais encore il ne s’était toucher de manière aussi intime, il découvrait un ensemble de nouvelle sensation plus excise les unes que les autres jusqu’alors inconnue. Il introduisit un autre doigts entre ses fesse tandis que ses mouvement de va-et-vient devinrent plus rapide et moins régulier. Au bout de quelque minutes, Sariel se libéra dans sa main, il tremblait de tout son être, doucement, il retira ses doigts et entrepris enfin de se laver, il en avait d’ailleurs grand besoin.

Après avoir pris une bonne douche, Sariel se rhabilla, il remit l’uniforme qu’il avait troqué hier contre un t-shirt pour pouvoir dormir plus à l’aise. Il terminait de se coiffer quand Hiroshi frappa à la porte.

- Sariel, tu es bientôt près ?
- Oui, je sort, répondit ce dernier.

Et comme il l’avait dit, il sortit. En voyant le voyant apparaître, Hiroshi lui sourit, se qui fit rougir Sariel qui s’était en même temps rappeler qu’il pensait a lui quand il se touchait sous la douche.

- Allez, vien manger, lui dit le Japonais.
- Oui…

Ils déjeunèrent assez rapidement pour ne pas avoir à courir pour prendre leur train.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyLun 4 Sep - 12:44

Une fois au lycée, ils se rendirent à l’infirmerie, pour obtenir leur ‘certificats’.

- Salut vous deux, leur lança Hokuto à leur entrée.
- Bonjour, dirent Sariel et Hiroshi en cœur.
- Bon ben je suppose que vous voulez vos ‘certificats’, sourit-il. Les voilà. Mais dites-moi, vous avez passé la nuit ensemble ?
- Oui, répondit Hiroshi.
- Oooooh, et qu’est-ce que vous avez fait ? demanda le médecin, un sourire pervers flottant sur ses lèvres.

Sariel piqua un fard en repensant encore une fois à ce qu’il avait fait dans la douche.

- Rien, on n'a absolument rien fait, s’exclama le professeur.
- Ouais, à d’autre, on ne me la fait pas a moi, fit le médecin.
- Je ne me serais pas permis de le toucher après ce qu’il a vécu, s’énerva le professeur.

Ce rendant compte de ce qu’il venait de dire, Hiroshi porta une main sur sa bouche et Sariel baissa la tête.

- Ce qu’il a vécu ? répéta Hokuto.
- Oublie ce que je viens de dire.
- En fait, intervint Sariel, il y a quelque mois, j’ai… j’ai faillit me faire violer par un de mes professeurs mais Hiroshi est arrivé à temps enfin, c’est ce qu’il m’a dis, parce que moi, j’étais évanouis à ce moment là…
- Je suis vraiment désolé, je ne savais pas, je ne voulais pas réveiller de mauvais souvenirs…
- C’est pas grave, tu ne pouvais pas savoir et puis, je n’ai pas été violé, Hiroshi m’a sauvé juste a temps, il s’est occupé de moi et m’a soigné même, sourit tristement Sariel.
- Sariel, murmura le jeune professeur avant de le prendre dans ses bras.

Le jeune Belge qui était si présente dans la salle de bain dans les bras d’Hiroshi, cette douce fragrance le calma et le réconforta. Sariel se laissa doucement aller contre le torse de son professeur.

- Ça va mieux, merci, fit Sariel en se retirant des bras de celui qu’il aimait. Hiroshi le lâcha et l’embrassa légèrement sur les lèvres.

- Hiroshi ! Et si quelqu’un d’autre qu’Hokuto nous voyait ?! s’exclama le jeune garçon.
- C’est bon, la porte est fermée, renseigna le médecin scolaire, Mais vous savez que vous êtes mignon comme ça ?

Sariel piqua un fard et alla se cacher derrière Hiroshi pour dissimuler sa gêne. Ce dernier éclata de rire en même temps qu’Hokuto.

- Ahaha, Sariel, tu n’as pas à être gêné, c’est un compliment… Ahaha.
- Mais c’est gênant.
- Mais non, c’est un fait et ce n’est pas gênant, ce qui serait gênant c’est que je te fasse remarquer que ta brayette est ouverte, fit remarquer Hokuto, Et tu ferais bien de la fermer d’ailleurs.

Sariel fut doublement gêner, il referma en vitesse sa brayette pendant que le médecin riait avec Hiroshi.

- Bon, voilà vos certificats, les cours vont commencer, vous feriez mieux de retourner à vos ‘postes’.
- Oui, tu as raison, reconnu le professeur.

Il échangea un dernier baiser avec Sariel sous l’œil protecteur d’Hokuto.

- Bon allez les amoureux, zou ! Vous allez être en retard, dit le médecin en les chassant presque de l’infirmerie.

La cloche sonna, Sariel e rendit en classe et Hiroshi partit donner cours. Ils se retrouveraient pour le cours d’anglais en 4e heure juste avant l’heure du déjeuner.

Sariel trouvait le temps long, il regardait sa montre toutes les deux minutes. C’était déjà la deuxième heure et il lui restait encore deux longues, trop longue heure à attendre. Hiroshi donnait son cours avec un véritable ennui pourtant il adorait l’anglais mais Sariel lui manquait atrocement. Et encore deux heures à attendre avant de retrouver la douceur des ses bras, l’odeur sucrée de ses cheveux mais surtout Sariel en son tout.

Enfin arriva la 4e heure, il allait enfin revoir le sourire de son professeur adoré, le seul problème c’est qu’aussi toutes les filles de la classe fantasmaient sur cet homme dont la beauté n’égalait nul autre sauf peut-être celle de Sariel.

Durant toute l’heure, ils ne cessèrent de se regarder, Hiroshi lui donnait la parole à chaque fois qu’il le pouvait pour le seul plaisir d’entendre sa douce voix. Enfin, la cloche sonna la pause de midi, toutes les filles se précipitèrent autour de leur professeur. Sariel devint fou de jalousie mais un sourire d’Hiroshi le calma instantanément.

- Allez les filles, j’aimerais bien aller manger.
- Oui, excusez-nous, fit l’une d’elle.

Sariel fit signe à son professeur qu’il montait sur le toit. Hiroshi sortit de la classe quelques minutes après son élève préféré et se rendit sur le toit en s’assurant de ne pas êtres suivit. Quand il ouvrit la porte, il vit Sariel perdu dans ses pensées, les yeux rivé vers l’horizon.

- Sariel ? Qu’est-ce que tu as ?
- Rien, je me disais juste que je vivais dans un rêve. Tout ça ne peut pas être vrai…
- Et pourtant ça l’est et pour mon plus grand bonheur, sourit Hiroshi en le prenant dans ses bras.

Sariel se dressa sur la pointe des pieds pour échanger e-un tendre baiser avec celui pour qui son cœur battait.

- Je t’aime, murmura-t-il
- Moi aussi, Sariel, je t’aime plus que tout.

Soudain l’estomac de Sariel les rappela. Ils rirent de bon cœur et sortirent leur panier repas. Ils étaient en train de manger depuis cinq bonnes minutes quand le jeune Belge s’écria :

- Merde !!!
- Quoi ? s’étonna Hiroshi.
- Takehiko, j’ai oublié de le prévenir pour hier.
- Ah oui, effectivement, tu ne l’as pas prévenu. Euh, j’ai encore deux heures de cours encore mais si tu veux quand j’aurais fini j’irais le prévenir. Euh, enfin je lui dirais juste qui tu as passé la nuit chez moi, que tu n’avais pas compris quelque chose, enfin, j’inventerais, fit Hiroshi, un peu stressé.
- Pas besoin, il sait bien que je t’aime. Et je n’ai aussi que deux heures cette après midi, je vais venir avec toi.

Après encore plusieurs baiser, ils se séparèrent, à regret, pour reprendre les cours pour l’un et donner cours pour l’autre.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptySam 9 Sep - 11:52

۞۞۞

Les deux longues heures qui les séparaient encore semblaient durer des jours entiers mais enfin la cloche sonna. Sariel alla rejoindre Hiroshi qui l’attendait devant la grille, à l’entrée de l’école. Ensemble, ils se rendirent à la gare pour prendre un train qui les conduirait le plus près possible du domicile de la famille Takito. Ils en eurent pour 15 minutes de trains et 10 minutes de marches avant d’enfin arriver au domicile de Sariel. Ce dernier en trombe dans la petite bâtisse en criant « Je suis rentréééééééé » et laissant Hiroshi sur le trottoir, il retira ses chaussures en 4e vitesse et se jeta au cou de Takehiko qui sortait de la cuisine.

- Mais enfin, Sariel, où étais-tu passé ? Nous étions morts d’inquiétude, se fâcha l’homme.
- Oh, mon dieu merci, tu n’as rien, fit Miwa, derrière son mari, soulagée.
- Il m’aime, il m’aime, il m’aime, explosa Sariel, fou de joie.
- Mais qui ? demanda Takehiko excédé.
- Hiroshi, euh… enfin Mr Sanada. J’ai passé la nuit chez lui, je suis désolé, j’ai oublié de t’appeler.
- Hein ?
- C’est la vérité, veuillez m’excuser de ne pas avoir pensé à vous avertir, intervint le jeune professeur, rouge de honte.
- Vous l’aimez ? demanda Takehiko au nouvel arrivant.
- Oui, plus que tout au monde, ça peut paraître étrange étant donné qu’il n’a que 16 ans et moi 24 mais je l’aime…
- Et pourtant, vous avez tout fait pour l’éloigner de vous. D’abord en quittant la Belgique, ensuite en vous montrant froid et distant envers lui, fit le vieux Japonais, suspicieux.
- Je souffrais, jamais je n’aurais pensé que mes sentiments pouvaient être partagés, alors j’ai voulu l’oublier pour ne plus avoir à souffrir mais ça n’a pas vraiment fonctionné et heureusement car je suis l’homme le plus heureux du monde maintenant, sourit Hiroshi.
- Et donc il a passé la nuit chez vous ? Vous avez… ? demanda Takehiko, dont l’humeur était devenue taquine.
- Non ! s’exclama le jeune professeur. Je n’aurais pas osé, je ne veux pas le presser. Je l’aime et j’attendrais qui soit prêt avant de faire quoi que ce soit avec lui.
- Hiroshi, murmura Sariel, ému aux larmes avant de ses jeter dans ses bras.

Le jeune Japonais referma ses bras sur le corps fragile de son petit-ami et le berça contre son cœur.

- Je suis heureux pour vous, sourit Takehiko. Mais j’aimerais que vous me préveniez quand tu ne dors pas a la maison, Sariel.
- Oui, promit ce dernier.
- Bien. Hiroshi – je peux vous appeler Hiroshi ? – vous restez pour dîner n’est-ce pas ?
- Oui, vous pouvez m’appeler Hiroshi, sourit-il. Et je ne vais pas refuser une si gentille invitation, surtout si elle me permet de rester un peu plus avec Sariel.

Celui-ci rougit, il n’avait pas l’habitude d’entendre ce genre de chose.

- Mais vous pouvez aussi rester dormir, si vous voulez, intervint Miwa.
- Oui, elle a raison, confirma son mari.
- Mais je ne voudrais pas m’imposer…
- Vous ne vous imposez pas, c’est nous qui vous demandons de rester, sourit la femme.
- Alors je ne refuse pas votre offre…
- Je vais préparer le dîner, déclara Miwa.

Les trois hommes se dirigèrent vers le salon et s’y installèrent. Tandis que Miwa s’affairait dans la cuisine, ils parlèrent des résultats scolaires de Sariel, de leur relation et de choses diverses et variées…

Il mangèrent, dans la joie et la bonne humeur. Le stresse qu’avait causé la disparition de Sariel pour Mr et Mme Takito avait déjà disparu…
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyDim 10 Sep - 11:42

Le soir tombait et Sariel commençait à être très fatigué, Hiroshi proposa alors qu’ils aient dormir, ce qu’il accepta volontiers.

- Attendez, intervint Takehiko, je vais vous passer un t-shirt pour que vous soyer plus à l’aise pour dormir.
- Oui, merci, fit Hiroshi en prenant le vêtement que l’homme lui tendait.

Pour la première fois, Hiroshi entra dans la chambre de Sariel, il s’étonna de la taille du lit.

- Pourquoi un lit double ?
- Ben, parce que Takehiko a dit que si je voulais inviter un ami à dormir, on n'aurait pas besoin de sortir un futon, qu’il avait qu’à dormir avec moi.
- Aaah… oui, d’accord… Hé ! Mais je veux pas que quelqu’un d’autre que moi dorme avec toi ! s’exclama le professeur, jaloux.
- De toute façon je ne compte pas inviter quelqu’un d’autre que toi pour dormir, sourit Sariel, touché par la jalousie qu’affichait Hiroshi.

Et ils entrèrent dans le lit, le jeune garçon alla directement se lover dans les bras de son aîné, qui lui, referma ses bras sur son corps et enfouis sa tête dans les cheveux châtains de son petit-ami.

Sariel se réveilla à l’aube, Hiroshi était toujours endormis et le serrait étroitement dans ses bras. Il le regarda tendrement tout en profitant de cette douce étreinte.

Il était si heureux, celui qu’il aimait l’aimait en retour malgré la différence d’âge. Avant quant à lui, une douleur sourde s’emparait de son être, pleurant intérieurement de ne pas pouvoir se blottir dans ses bras finement musclés mais maintenant son cœur s’emplissait de joie rien qu’à penser que, dés qu’ils étaient seuls, ils pouvaient laisser libre cours a leur amour. Si jamais il venait à le laisser, il en mourrait, il en était sûr.

Hiroshi ouvrit doucement les yeux et sourit à Sariel qui n’avait cessé de le détailler depuis une heure.

Le soleil filtrait entre les rideaux et éclairait la pièce de sa douce lumière du matin.

- Bonjours, murmura Sariel.
- ‘Jour, répondit le professeur d’une voix ensommeillée.

On toqua à la porte, le jeune Belge répondit qu’ils arrivaient. C’était Takehiko qui venait les réveiller pour ne pas qu’ils soient en retard.

Hiroshi et Sariel se préparèrent et allèrent déjeuner.

Takehiko leur proposa de les conduirent au lycée comme il le faisait déjà avec Sariel. Ils acceptèrent la proposition avec joie mais ils demandèrent à être déposé un peu plus loin de l’école pour ne pas qu’on les voie sortir du même véhicule.

Avant d’entrer dans le lycée, ils échangèrent un baiser, caché de la vue de tous par un vieil arbre centenaire.

- Passe une bonne journée, sourit Hiroshi.
- Oui, toi aussi. Euuuh Takehiko à dit que je pouvais passer le week-end chez toi si tu voulais bien, rougit Sariel.
- Bien sûr que je veux mais il faudra repasser chez toi chercher tes affaires, réfléchis l’adulte. Bon, ben, il va falloir y aller, la cloche va bientôt sonner.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyDim 10 Sep - 11:43

et pour les pervers et perverse le lemon !!!

*************



La journée se passa comme la précédente, l’attente infernal de pouvoir se voir pendant l’heure d’anglais, le repas sur le toit du bâtiment accompagné de baisers et caresses innocente et l’impatience avant qu’ils ne puissent retourner dans les bras l’un de l’autre.

Takehiko passa les chercher à la fin des cours, ils pourraient comme cela aller chercher les affaires de Sariel et se rendre à l’appartement du jeune Japonais sans avoir à supporter l’odeur de transpiration qui régnait toujours dans les trains bondés et sans risquer de croiser un pervers qui aurait la ‘bonne’ idée de s’en prendre à l’un d’eux ou plus spécialement à ce mignon petit étranger que représentait Sariel a leurs yeux.

Une fois rentré chez son cher professeur, Sariel fit ses devoirs, ce qui ne lui pris pas plus de dix minutes puis alla se blottir dans les bras de son petit-ami qui l’attendait en silence sur le canapé.

- Que veux-tu manger se soit ? demanda Hiroshi.
- Peu importe, tout me va tant que je peux être avec toi.

Hiroshi réfléchis un peu et proposa :

- Des ramen devant un bon film ça te vas ?
- Oui, sourit Sariel puis il ajouta, quel film va-t-on regarder ?
- ‘’sixième sens’ a moins que tu l’ais déjà vu parce qu’alors on peut regarder autre chose…
- Non, c’est bon, je l’ai jamais vu.

Il mangèrent tout en regardant le film qui leur valut quelques sursauts et plusieurs larmes. Ils voulaient regarder les bonus du dvd quand, d’un coup les lumières, la TV et tous les autres appareils électriques de l’appartement s’éteignirent. Une panne de courant. Hiroshi regarda par la fenêtre, tout le quartier était plongé dans les ténèbres, la coupure était général apparemment. Les minutes passaient et l’électricité ne semblait pas vouloir revenir.

Sariel était dans les bras de son petit-ami et se faisait câliner. De temps à autres ils échangeaient de légers baisers du bout des lèvres. Ils étaient seuls dans le noir complet, le silence régnait dans tout le bâtiment. Cette situation plaisait énormément au jeune Belge, il aimait Hiroshi et voulait approfondir leur relation, la situation était parfaite mais il avait peur, après tout, Hiroshi était son premier amour et il voulait qu’il devienne son premier amant.

Hiroshi emporté par l’ambiance romantique qui régnait, transforma ses chastes caresses en caresses plus audacieuses, ses mains s’égarèrent sous le t-shirt de Sariel. Il faisait le premier pas, l’adolescent n’avait plus qu’à suivre son rythme. Le jeune homme effleurait de plus en plus souvent les tétons de son petit-ami, le faisant soupirer de plaisir. Hiroshi quitta ses lèvres pour aller embrasser son cou. Avide de la douce peau du torse imberbe de Sariel, le Japonais lui retira son t-shirt pour déposé sur chacun de ses pectoraux de brûlant baiser. Quand il embrassa l’un des deux petits boutons de chair rose qui ornaient le torse du jeune Belge, ce dernier se cambra sous le coup de la surprise et du plaisir.

Hiroshi commença à les mordiller, les sucer ou les lécher. Pendant que sa bouche s’occupait d’un, une de ses mains malmenait tendrement l’autre. Sariel gémissait et soupirait de plaisir sous la douce torture que lui infligeait celui qu’il avait choisit, que son cœur avait choisit pour être le premier…

Hiroshi abandonna le torse de Sariel pour revenir à ses lèvres, il le prit tendrement dans ses bras et les porta jusqu'à la chambre. Le jeune garçon avait instinctivement enroulé ses jambes autour la taille du Japonais pour mieux assurer sa prise. Ce dernier allongea son précieux fardeau sur le lit et le rejoignit.

- Sariel, je voudrais… enfin, je t’aime, je…
- Fait moi l’amour, Hiroshi… s’il te plait…, souffla Sariel, l’interrompant.

Le brun ne dit plus un mot et se contenta de l’embrasser. Doucement, pour ne pas l’effrayer, il lui enleva les vêtements qu’il lui restait et l’admira une fois qu’il fut complètement nu. Sariel rougit sous le regard brûlant d’Hiroshi. Ce dernier se pencha sur le corps de l’adolescent et lui susurra à l’oreille :

- Tu es beau, Sariel… tu es si beau…

Le jeune garçon rougit encore plus à ces paroles, ce n’était pas la première fois qu’on lui disait qu’il était beau mais dans sa bouche, en cet instant c’était si… excitant.

Hiroshi embrassait le doux visage de Sariel avant de descendre à son cou, son torse puis son ventre. Plus il descendait plus le jeune garçon gémissait. Le Japonais arriva au membre dresser par le désir de Sariel, il y déposa un petit baiser avant de le lécher sur toute sa longueur. Le châtain eu un hoquet de surprise quand Hiroshi pris sa virilité entière dans sa bouche. L’aîné imprima un mouvement de va-et-vient sur son membre tendu de plus en plus rapide faisant gémire Sariel et gonflant son membre encore plus qu’il ne l’était déjà. Il était sur le point de se libérer quand Hiroshi abandonna l’objet de sa virilité pour revenir à sa bouche, lui arrachant un râle de frustration.

- Tu es sûr de vouloir continuer ? demanda doucement Hiroshi. Si tu veux, je peux m’ar…
- Continue… le coupa Sariel, je t’en prie… continue…

Le Japonais sourit tendrement et présenta trois doigts à Sariel qui les mit en bouche, les léchant consciencieusement. Les jugeant assez lubrifié, Hiroshi retira ses doigts de la bouche du jeune Belge. Doucement avec beaucoup de précautions, il fit pénétrer un premier doigt dans l’intimité de son petit-ami. Sariel se cambra face à cette intrusion, la sensation n’était pas des plus agréable, loin de là, c’était même un peu douloureux.

Hiroshi, qui fixait attentivement le visage de Sariel pour y détecter tout signe de douleur éventuelle, remarqua que tout n’allait pas très bien pour lui. Il pris alors le membre qu’il avait abandonné quelques minutes au par avant en main et lui infligea un lent mouvement de va-et-vient. La douleur que ressentait Sariel finit par s’estomper alors Hiroshi introduisit un deuxième doigt le faisant se cambrer une nouvelle fois et lui arrachant un petit cri de douleur.

Hiroshi accentua ses mouvements sur sa hampe tendue, essayant de lui faire oublier sa douleur. Quand elle devint supportable, le Japonais introduisit un troisième et dernier doigt. Sariel se cambra encore plus fort que les fois précédente sous la vive douleur que lui infligeait celui qui allait très bientôt devenir son amant. Il avait du mal à retenir ses larmes et serrait les poings sur les draps. Il crispa ses mâchoires et se mordit presque la joue quand Hiroshi fit doucement remuer ses doigts en lui pour préparer son passage.

Au bout de plusieurs minutes, l’adolescent se mit à bouger de lui-même autour des doigts du Japonais, la douleur ayant diminué. Hiroshi attendit encore quelque instant et retira ses doigts de la gangue de chaire de son petit-ami.

Il abandonna Sariel sur le lit pour enlever ses propres vêtements puis retourna à ses coté sur le lit.

- Sariel tu es sûr de vouloir le faire ?

Le jeune garçon ne répondit rien mais ce contenta d’hocher la tête et de lui sourire tendrement. Hiroshi lui rendit son sourire et se positionna devant son intimité. Doucement et avec la plus grande délicatesse, il le pénétra. Sariel eu un sursaut de douleur et serra les mâchoires pour s’empêcher de pleurer.

Hiroshi s’était à peine enfoncer de quelque centimètre qu’il rencontrait une résistance. S’il allait plus loin, le jeune garçon allait vraiment souffrir. Sariel était si étroit, c’en était frustrant et excitant à la fois, il aurait voulu s’enfoncer en lui d’un seul coup mais s’il faisait ça, son jeune allait être déchirer par la douleur et il ne voulait pas le blesser.

Sariel avait remarqué le trouble de son amant et il en avait la cause.

- Hiroshi, vas-y, ne t’inquiète pas pour moi, ça va aller.
- Mais je ne veux pas te faire mal, Sariel…
- Ça va aller, vas-y… s’il te plait…

Hiroshi, obéissant à la demande de l’adolescent, s’enfonça d’un seul et unique coup de rein dans l’antre jusque là inviolée du jeune garçon. Sariel cria de douleur et les larmes qu’il avait retenues se mirent à rouler sur ses joues. Le Japonais voulu se retirer en voyant la douleur plus qu’apparente que ressentait le jeune Belge mais ce dernier le retient.

- Non, s’il te plait, reste… ça va aller.
- Mais…
- S’il te plait, le coupa Sariel.

Alors, une nouvelle fois, il obéit et resta attendant patiemment que son amant souffre moins ou qu’il lui fasse un signe pour lui dire qu’il pouvait continuer, que ça allait ou même mieux, les deux. La douleur ayant diminué, Sariel donna un léger coup de rein, c’était le signe qu’Hiroshi attendait, il commença alors à se mouvoir en lui.

La douleur que ressentait l’adolescent, bien moins forte que les minutes précédentes, persistait mais en même temps, il ressentait énomément de plaisir. Plus les minutes passaient, plus son plaisir était intense et plus sa souffrance diminuait même si elle ne disparut jamais complètement.

Les mouvements de rein d’Hiroshi et les va-et-vient qu’il infligeait toujours sur le membre gonflé de Sariel devinrent de plus en plus frénétique et désordonné. Les gémissements de l’adolescent étaient devenus des cris de pu plaisir, la douleur lui était complètement sortie de l’esprit, il l’avait oubliée.

En un seul et unique cri, ils se libérèrent, l’un dans la main qui massait son membre et l’autre dans l’intimité de son jeune amant. Hiroshi s’écroula sur Sariel, épuisé. Ils mirent tous les deux plusieurs minutes avant de retrouver leur souffle.

- Hiroshi, je t’aime… souffla le jeune garçon.
- Je t’aime aussi, sourit le Japonais.

Sariel se lova dans les bras de son amant. Le jeune professeur, lui, éteint dans ses bras celui qui était devenu bien plus qu’un simple élève a ses yeux et a son cœur et soupira de bien être. Le jeune garçon s’endormis quelques minutes plus tard sous le regarda attendrit d’Hiroshi. Il était comblé, il n’y avait même pas une semaine, il désespérait d’avoir le jeune Belge dans sa classe et maintenant, non seulement, ils sortaient ensemble mais en plus ils venaient de faire l’amour.

Le jeune Japonais regarda l’ange qui était endormis à ses cotés, son ange… il était si beau, si pur, rien ne semblait ne pouvoir entacher sa pureté. Savoir que cet ange l’aimait, lui, qu’il l’aimait autant que lui l’aimait, qu’il l’aimait au point de lui laisser sa virginité le rendait plus qu’heureux. Sa vie avait changé, de triste et froide elle était passée à heureuse et chaude, brûlante même. Il brûlait d’amour pour Sariel et ce dernier renforçait le feu qui était en lui par la propre flamme de son amour.

C’est heureux et comblé qu’Hiroshi s’endormit au coté de Sariel.
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyMer 13 Sep - 17:30

۞۞۞

Quand Hiroshi se réveilla Sariel était toujours endormis, il le regarda quelques minutes puis décida de lui préparer un petit déjeuner, Sariel aurait sûrement du mal à se lever donc il risquait de passer sa journée au lit. Il se rendit donc en cuisine pour préparer le repas.

Quand il revint dans la chambre, le jeune garçon était sur le point de se réveillé, il déposa le plateau sur la table de nuit et attendit que Sariel daigne enfin ouvrir les yeux.

- Bonjours, bel endormis, fit Hiroshi en lui donnant un léger baiser sur les lèvres.
- Bonjours, rougit Sariel se rappelant la veille.

Il voulut s’asseoir sur le lit mais une vive douleur enflamma ses reins.

- Reste couché pour le moment, on verra si ça passe plus tard. En attendant, déjeunons, fit Hiroshi en lui montrant le plateau.

Il déjeunèrent, tous les deux, pelotonner dans le lit. Puis vint l’heure de se laver. Sariel essaya une nouvelle fois de se lever, sans succès. Le Japonais le porta donc jusqu’à la salle de bain et le déposa dans la baignoire remplie d’eau chaude avant de le rejoindre.

Ils passèrent plus d’une heure dans le liquide brûlant, le jeune professeur lavant avec précaution le corps de son amant. Ils s’éclaboussaient avec l’eau, riant de bon cœur ou échangeait des baiser aussi brûlant que l’eau…

Sariel et Hiroshi s’étreignaient dans le canapé quand soudain le jeune Belge s’exclama :

- Merde !!!
- Q’est-ce qu’il y a ? demanda le professeur, surpris.
- Je devais téléphoner à ma mère, hier et je l’ai pas fait.
- Tu veux lui téléphoner maintenant ?
- Mais ça va te coûter trop cher, lui fit remarquer le jeune garçon.
- C’est pas grave, tu peux, sourit Hiroshi en lui tendant le téléphone…

Sariel composa le numéro de sa mère et attendit. On décrocha à la troisième sonnerie.

- Allô… ?
- Maman ? C’est Sariel.
- Sariel, mon dieu, je me suis fait un sang d’encre, ça fait plusieurs jours que tu ne m’envois plus de mail et hier tu ne m’as pas téléphoné, s’exclama Sonia.
- Je suis désolé, pour le mail j’ai oublié, désolé… et pour le coup de téléphone, Takehiko n’aurait pas pu me rappeler car je ne suis pas chez lui.
- Tu es où ? s’inquiéta sa mère.
- Euuuh, je…

Hiroshi, qui entendait la conversation grâce au haut-parleur, pris le cornet du téléphone pour répondre à sa place.

- Il est chez moi.
- Qui êtes vous ?!
- Hiroshi Sanada, c’est moi qui ai témoigné en faveur de votre fils durant son procès contre Mr Rochel.
- Oh, oui, je vois qui vous êtes, fit Sonia, soulagée. Qu’est-ce que mon fils fait chez vous ? Il a passé la nuit chez vous ?
- Oui, il a passé la nuit ici.
- Mais pourquoi ? Takehiko devait partir ?
- Nan, il est chez lui. Ne le prenez pas mal mais votre fils est plus qu’un élève pour moi.
- C’est un ami, je m’en doute, le procès a du vous rapprocher.
- Non, le procès n’y est pour rien, mes sentiments, sont présent depuis bien plus longtemps, même si je ne m’en suis rendu vraiment compte de ce que je ressentais pendant le procès, exposa le jeune professeur. Mais ce n’est pas de l’amitié…
- Mais c’est quoi si c’est pas de l’amitié, demanda innocemment la mère de Sariel.
- De l’amour… je suis fou amoureux de votre fils.
- Quoi !?! Espèce de pervers qu’avez-vous fait à mon fils ?! Vous ne valez pas mieux que ce Rochel.
- Maman ! s’exclama l’adolescent qui avait reprit le téléphone.
- Je vais téléphoner au flic, leur dire que vous n’êtes qu’un… qu’un violeur, hurlait Sonia, hystérique.
- Maman !!!
- Vous irez moisir en prison…
- MAMAN !!! cria Sariel.

La femme se tût, reconnaissant la voix de son fils, fou de rage.

- Comment peux-tu comparer Hiroshi à cette ordure de Rochel !!!
- Mais, Sariel chéri, il l’a dit, il le veut…
- Nan, il a dit qu’il m’aimait ! Et moi, je l’aime aussi !
- Mais, c’est un homme…
- Oui, c’est un homme, un homme merveilleux, doux et attentionné, il est drôle et gentil, ça fait plus d’un an que je l’aime et mon amour pour lui ne fait que ce renforcer.
- Mais Sariel, ce que lui il veut, c’est ton corps, ne soit pas stupide, tu crois vraiment qu’un homme peut en aimer un autre pour autre chose que… que le sexe ?
- Oui, c’est possible, j’en suis la preuve vivante.
- Mais lui, dés qu’il t’aura… ‘baiser’, excuse-moi pour ce langage, il t’abandonnera.
- Non ! Si c’était le cas, il ne prendrait pas soin de moi comme il le fait pour l’instant. S’il n’en avait rien à faire de moi, il n’aurait pas tout fait pour m’empêcher d’avoir mal. Parce que figure-toi qu’on a déjà fait l’amour ! Cette nuit si tu veux tout savoir !
- Sa… Sariel, tu lui as donné ton corps ? balbutia sa mère.
- Oui, je me suis donné à lui et je ne regrette absolument pas ce geste, car je l’aime et je sais qu’il m’aime aussi, ajouta-t-il en regardant Hiroshi.

Ce dernier était touché par la confiance que lui accordait Sariel, il ne doutait pas de son amour pour lui et il c’était donné à lui sans aucune crainte vis-à-vis de la tournure qu’allait prendre leur relation, il savait qu’elle n’était pas basée sur le désir sexuel mais sur l’amour qu’ils éprouvaient l’un envers l’autre… bien sûr il avait souvent pensé à faire l’amour avec Sariel mais c’était parce qu’il l’aimait, si ce n’avait pas été le cas il aurait pensé à coucher avec lui. La différence entre les deux est flagrante, l’un se fait par amour et avec amour tandis que l’autre n’en contient pas un soupçon, c’est l’acte sexuel dans le sens purement primitif.

- Mais Sariel, continuait Sonia, tu sais que les hommes sont cruels, s’il te garde c’est sûrement pour pouvoir te prendre à nouveau, il ne t’aime pas vraiment et s’il t’a sauvé de ce salaud de Rochel, c’est juste parce qu’il te voulait le premier.
- Arrête de dire n’importe quoi ! C’est complètement faux !!!

Hiroshi lui fit signe de lui passer le téléphone, ce que fit Sariel avec une certaine appréhension.

- Madame, je ne suis pas un pervers, j’aime votre fils et mon amour pour lui est tout ce qu’il y a de plus sincère…
- Mais …
- Laissez moi finir s’il vous plait, la coupa Hiroshi. Si j’avais voulu seulement coucher avec lui, je ne serais pas partit jusqu’au Japon pour le fuir. Car jamais je n’aurais pu croire que mes sentiments étaient partagés. Et sachez que je n’ai jamais forcé Sariel à quoique ce soit, j’ai toujours attendu d’avoir son accord. Et je ne compte pas non plus l’abandonner car il est ce que j’ai de plus précieux, il est devenu ma raison de vivre.

Sariel repris le téléphonne et adressa encore quelque mot a sa mère.

- Maman, Hiroshi est vraiment quelqu’un de merveilleux et si tu n’es toujours pas convaincue, demande à Takehiko.
- Il est au courant ?
- Oui, il savait depuis le début que je l’aimais et il est aussi au courant de notre relation et l’encourage. Bon, je vais devoir te laisser, ça coûte cher. Au-revoir maman, ajouta-t-il doucement avant de raccrocher.

L’adolescent se mit à pleurer, jamais il n’aurait cru que sa propre mère pourrait dire des choses aussi horrible sur l’homme qu’il aimait. Il espérait que tout ce qu’ils lui avaient dit lui ferait changer d’avis. Il priait aussi pour que Takehiko arrive à faire pencher la balance en sa faveur.

Hiroshi prit le jeune garçon dans ses bras et le berça tendrement jusqu’à ce qu’il se calme.

- Ça va aller, ne t’inquiète pas. Takehiko arrivera à la convaincre.
J’espère, soupira Sariel, j’espère…
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MessageSujet: Re: Les tourments d'une vie   Les tourments d'une vie EmptyMar 19 Sep - 16:07

۞۞۞

Le reste de la journée fut assez calme, Takehiko avait téléphoné pour dire que Sonia lui avait sonné et qu’elle lui avait parlé d’eux deux et de la nature de leur relation. Il avait ajouté qu’il avait fait son possible pour la convaincre qu’Hiroshi était quelqu’un de bien.

Le soir venu, ils allèrent se coucher. La nuit fut chaste, quelques baisers par-ci par-là et quelques caresses mais rien de plus, ils avaient décidé d’y aller lentement pour habituer Sariel petit à petit au plaisir des relations sexuelles.

Le lendemain, la mère du jeune garçon leur téléphona pour s’excuser de ce qu’elle leur avait dit la veille. Touché par les excuses de Sonia, le petit couple lui accorda son pardon.

۞۞۞

Deux mois avait passé, Sariel et Hiroshi passaient tous leur libres ensemble. Tous les week-ends, le jeune garçon restait chez son amant et ils faisaient l’amour parfois même deux fois par jour.

Ce jour là, Hiroshi restait chez les Takito. Ils étaient tous quatre à table et mangeaient tout en discutant.

- Oui, c’est vrai, il y a bien un nouveau professeur qui est arrivé en début de semaine, répondit Hiroshi a la question que lui avait posée Takehiko.
- C’est une femme, je crois, fit Sariel.
- Oui, Mlle Ueda, Mayura Ueda, il me semble. Une jeune femme assez sympathique, je l’avoue. Je trouve ça étrange que malgré son physique plus qu’avantageux elle soit encore célibataire…
- Parce qu’elle est jolie ? demanda Miwa.
- Oui, je l’ai aperçue une fois dans la cours, elle est vraiment jolie. Tous les mecs de la classe râlent qu’on ne l’ait pas comme professeur, ricana le jeune Belge.

Tous rirent de bon cœur a la remarque de l’adolescent.

Le lendemain Takehiko les conduisit jusqu’aux abords du lycée et les prévint qu’il viendrait les chercher et que donc Sariel n’aurait pas besoin de traîner ses affaires derrière lui puis, puis qu’il les conduirait directement chez Hiroshi.

La journée leur paru interminable, sauf l’heure d’anglais qui leur sembla bien trop courte. Et comme si ça ne suffisait pas, il n’avait pas pu passer leur temps de midi ensemble parce qu’Hiroshi avait un rattrapage à donner.

Quand la fin des cours sonna enfin, c’est dans deux classes différentes qu’on entendit des soupirs de soulagement. Ils se retrouvèrent là où ils avaient l’habitude d’attendre le vieux Japonais, malheureusement, il y avait bien trop de monde pour s’étreindre, s’embrasser ou même simplement se tenir par la main. Ils attendirent donc avec impatience que Takehiko arrive pour s’engouffrer dans la voiture aux vitres sombres et pouvoir enfin s’embrasser.

- Vous étiez en manque ? plaisanta l’homme.

Ils ne répondirent pas, bien trop occupé à échanger de brûlant baisers passionnés.

Takehiko les conduisit à l’appartement du jeune professeur et leur souhaita un bon week-end avant de redémarrer.

Hiroshi était en train de préparer leur repas quand il se rendit compte qu’il lui manquait quelque chose.

- Sariel, mon ange, tu ne voudrais pas aller me chercher du lait a l’épicerie du coin ? je n’en ai plus…
- Oui, bien sûr, sourit "l’ange".

Le jeune homme lui tendit son portefeuille et lui dit de faire attention à lui. Le jeune garçon sortit et pris l’escalier, l’ascenseur, n’étant visiblement pas libre, mais bon, descendre les escaliers était bien moins fatigant que de les monter. Il se dirigea vers chez l’épicier, il en pour dix bonnes minutes allée-retour maximum.

Il sortait de l’ascenseur quand…

- Sanada-san, je vous aime !

Le petit Belge se figea, une femme était en train d’embrasser Hiroshi, son Hiroshi ! Cette femme, il la connaissait, il l’avait déjà vu quelque part… mais oui ! C’était elle ! Le nouveau professeur, comment s’appelait-elle déjà ? Ueda ? Oui, c’était ça, Ueda ! Elle et Hiroshi ? Non ce n’était pas possible ! Des larmes commençaient à rouler sur le doux visage de Sariel, des larmes de rage, de tristesse, de ce sentiment qui vous étreint la poitrine quand vous vous sentez trahis.

- Ueda, vous… tenta Hiroshi.
- Je vous aime tellement, murmurait la femme en s’accrochant et cou du Japonais.

Sariel ne savait plus où il était. Hiroshi lui avait-il mentit en lui disant l’aimer ? Sa mère avait-elle eu raison en disant qu’il le jetterait dés qu’il se serait lassé de lui ?

- Hiroshi… murmura Sariel en pleure.

Le jeune professeur ayant entendu qu’on prononçait son nom se retourna vers là d’où venait la voix.

- Sariel…

Mais celui-ci s’enfuit dans les escaliers.
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